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Aramoho

Aramoho est un village situĂ© sur le trajet du fleuve Whanganui, dans le district de Whanganui et la rĂ©gion de ManawatĆ«-Whanganui dans l’üle du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Aramoho
Aramoho
camp automobile d’Aramoho en 1933
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île üle du Nord
Région Manawatƫ-Whanganui
Autorité territoriale Whanganui
DĂ©mographie
Population 3 966 hab. (2018)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 39° 54â€Č 14″ sud, 175° 03â€Č 40″ est
Superficie 36 400 ha = 364 km2
Localisation
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Aramoho
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Aramoho

    Situation

    C’est en fait une banlieue Ă  la limite de la citĂ© de Whanganui[1].

    Municipalités limitrophes

    Les restes de l’usine: « Kempthorne Prosser Chemical Works » au niveau de la ville d’Aramoho.

    Histoire

    Le site de la colonisation fut établi sur le trajet de la riviÚre en 1860, en amont du village européen de Wanganui et du village des Māori nommé Pƫtiki. Une école y fut aussi établie en 1873[2] - [3].

    Le pont de chemin de fer enjambant le fleuve Whanganui vers 1910

    Un pont de chemin de fer siĂšge au niveau de la ville d’Aramoho, sur le trajet de la ligne Marton–New Plymouth (en), fut terminĂ© en 1877[4].

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle , les familles pouvaient remonter le fleuve sur un bateau Ă  vapeur avec une roue Ă  aubes pour le pique-nique annuel au niveau de Hipango Park. Les parents levĂšrent aussi des fonds pour la piscine de l’école, oĂč des gĂ©nĂ©rations d’enfants ont appris Ă  nager[2].

    La BibliothĂšque Nationale de Nouvelle-ZĂ©lande dĂ©tient des photographies des Ă©lĂšves des Ă©coles et de leurs enseignants Ă  partir de l’annĂ©e 1915, montrant des garçons portant leurs shorts, leurs longues chaussettes, leurs chemises et leurs blazers, et les filles portant des robes, installĂ©s sur un petit terrain en face de l’école[5]. Une autre photo des enfants Ă  l’école oĂč ils sont prĂ©sentĂ©s dans le magazine de 1937 du «New Zealand Railways Magazine»[6].

    Un jardin de roses fut plantĂ© prĂšs de l’école aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale , pour commĂ©morer les personnes locales qui ont Ă©tĂ© tuĂ©es durant la guerre. Le jardin devint ensuite un mĂ©morial pour tous les enfants et les enseignants qui sont morts lors des deux guerres mondiales [2].

    En 1926, Kempthorne Prosser (en) ouvrit un usine de mĂ©dicaments et de fertilisant dans la ville d’Aramoho. Elle a depuis Ă©tĂ© utilisĂ©e comme centre de recherche sur la fertilisation des plantes et aussi de traitements mĂ©dicaux[7].

    En 1930, le théùtre Duchess ou Duck Theatre commença à présenter des films. Il devint plus tard l'Aramoho Plaza[8].

    La banlieue s’est Ă©tendue aprĂšs la Seconde Guerre mondiale avec une usine de traitement de la viande, une fabrique de conserves de cornichons, un jardin de thĂ©, une compagnie de traitement de fruits secs par Ă©vaporation, un zoo, et divers hĂŽtels et pensions[9].

    DĂ©mographie

    Évolution de la population
    AnnéePop.±% p.a.
    20063,966—
    20133,693−1.01%
    20183,966+1.44%
    Source : [10]

    Aramoho, comprenant les zones statistiques de Lower Aramoho et Upper Aramoho, couvre 3,64 km2[11]. La ville avait une population de 3 966 habitants lors du recensement en 2018 de la Nouvelle-ZĂ©lande, en augmentation de 273 personnes (soit 7,4 %) depuis le recensement de 2013, et inchangĂ© par rapport Ă  recensement de 2006 de Nouvelle-ZĂ©lande. Il y avait 1 587 logements. Il y avait 1 899 hommeset 2 070 femmes, donnant ainsi un sexe-ratio de 0,92 homme pour une femme, avec 843 personnes (soit 21,3 %) ĂągĂ©es de moins de 15 ans, 717 personnes (soit 18,1 %) ĂągĂ©es de 15 Ă  29 ans, 1 692 personnes (soit 42,7 %) ĂągĂ©es de 30 Ă  64 ans et 714 personnes (soit 18,0 %) sont ĂągĂ©es de 65 ans ou plus.

    L’ethnicitĂ© Ă©tait pour 76,9 % europĂ©ens/Pākehā, 31,8 % Māori, 3,6 % personnes du Pacifique, 2,6 % sont asiatiques et 1,4 % d’une autre ethnicitĂ© (le total peut faire plus des 100 % dans la mesure oĂč une personne peut s’identifier Ă  de multiples ethnicitĂ©s).

    La proportion des personnes nées outre-mer était de 9,8 %, comparée avec les 27,1 % au niveau national.

    Bien que certaines personnes objectent Ă  donner leur religion, 52,2 % n’avaient aucune religion, 31,6 % Ă©taient chrĂ©tiens, 0,2 % Ă©taient hindouistes, 0,2 % Ă©taient musulmans, 0,4 % Ă©taient bouddhistes et 6,7 % avaient une autre religion.

    Parmi ceux d’au moins 15 ans d’ñge, 363 personnes (soit 11,6 %) avaient un niveau de bachelier ou un degrĂ© supĂ©rieur, et 849 personnes (soit 27,2 %) n’avaient aucune qualification formelle. Le statut des emplois de ceux d’au moins 15 ans Ă©taient pour 1,287 personnes (soit 41,2 %): employĂ© Ă  plein temps, 441 personnes (soit 14,1 %) Ă©taient Ă  temps partiel et 222 personnes (soit 7,1 %) Ă©taient sans emploi[10].

    zone de statistique Individuelle
    NomPopulationlogementsùge médianrevenu médian
    Lower Aramoho1 869 rĂ©sidents735 logements36,6 ans22,000 $[12].
    Upper Aramoho2 097 rĂ©sidents852 logements41,6 ans24,200 $[13].
    Nouvelle-ZĂ©lande37,4 ans31,800 $

    Éducation

    • L’école Churton School est une Ă©cole primaire, mixte, publique, allant des annĂ©es 1 Ă  6 [14] avec un effectif de 142 Ă©lĂšves en [15] .

    L’école originale d’Aramaho fut Ă©tablie en 1973 et fermĂ©e en 2016 du fait d’une population locale vieillissante et la croissance de l’école de type Kƍhanga reo et d’autres Ă©coles voisines [16] - [2]. L’Education Review Office a relevĂ© plusieurs points concernant la maniĂšre dont l’école a Ă©tĂ© gĂ©rĂ©e avant sa fermeture [17] - [18].

    • L’école maternelle «nĂ©e et grossie en Pasifika» fut Ă©tablie comme le site d’une partie de l’école d'Aramoho en 2003[2].
    • L’école Holy Infancy ouvrit Ă  Aramoho en 1889 pour fournir une Ă©ducation catholique, devenant ensuite connue sous le nom de l’ « Ă©cole de la sƓur Rita » pour les sƓurs qui assurĂšrent le fonctionnement de l’école pendant 40 ans. Elle fut renommĂ©e Ă©cole Saint-Joseph en 1966, devenant une Ă©cole intermĂ©diaire pour les filles en 1970, et finalement fut fermĂ©e en 1979[19].

    Marae

    Le marae Te Ao Hou est localisĂ© au niveau de la localitĂ© d’Aramoho, de l’autre cĂŽtĂ© de la route par rapport Ă  l’école Churton[20]. C’est un terrain de rencontre tribal des Ngāti Tupoho (en) et des Ngāti Rangi (en) de l’hapĆ«s des Ngāti Rangi-ki-tai (en)[21]. Le marae occupe une partie des terres communes des Māori sur la berge du fleuve Whanganui, qui Ă©tait Ă  l’origine des zones d’accueil pour les pĂšches d’étĂ© et de rencontre pour les festins du peuple Ngāti Rangi[22] - [23]. Une maison de rencontre, appelĂ©e Te Puawaitanga, fut construite au niveau du site en 1970[23]. La cĂ©rĂ©monie de bĂ©nĂ©diction du marae, quand il fut terminĂ©, fut photographiĂ©e par Ans Westra (en) en 1978 [24].

    Des maisons et des toilettes furent plus tard ajoutĂ©es au niveau du site[23]. En 2019, le trust du marae mit en application le financement du gouvernement pour Ă©tendre la maison de rencontre tangihanga (en) et d’autres Ă©vĂšnements spĂ©ciaux[25]

    Le marae marque le point d'arrivée du Tira Hoe Waka, un pÚlerinage annuel au cours duquel les participants pagaient dans les canoé ou waka de cérémonie entre les différents maraes situés sur le trajet du fleuve Whanganui[26]

    Voir aussi

    Notes et références

    1. (en) « Aramoho », idnz.co.nz
    2. (en) Liz Wylie, « A fond farewell to Aramoho School », journal:Whanganui Chronicle, New Zealand Media and Entertainment,
    3. Aramoho school in retrospect : official, Wanganui, Aramoho School Jubilee Committee,
    4. (en) Sandi Black, « Museum Notebook: The Wanganui Town Bridge Cog », Whanganui Chronicle (en), New Zealand Media and Entertainment,
    5. (en) « Aramoho School », sur natlib.govt.nz, BibliothÚque Nationnale de Nouvelle-Zélande
    6. (en) « Aramoho Primary School », New Zealand Railways Magazine, vol. 11, no 10,‎ (lire en ligne)
    7. Frank Stark, « Museum notebook: What's behind the Drews Avenue revival? », Whanganui Chronicle, New Zealand Media and Entertainment,‎ (lire en ligne)
    8. Staff reporter, « Cinema series brings flashbacks », Whanganui Chronicle,‎ (lire en ligne)
    9. (en) « Suburb's social history explored », Whanganui Chronicle, APN New Zealand (en),‎ (lire en ligne)
    10. (en) « Statistical area 1 dataset for 2018 Census », sur Statistics New Zealand, . Lower Aramoho (224000) and Upper Aramoho (224600).
    11. (en) « ArcGIS Web Application », sur statsnz.maps.arcgis.com (consulté le )
    12. (en) « lower-aramoho », sur stats.govt.nz
    13. (en) « Uppwer-aramoho », sur stats.govt.nz
    14. (en) « Ministry of Education School Profile », sur educationcounts.govt.nz, MinistĂšre de l’Éducation
    15. (en) « Education Review Office Report », sur ero.govt.nz, Education Review Office
    16. John Gerritsen, « Lots of space, not enough students: Whanganui schools struggling for enrolments », rnz.co.nz, Radio New Zealand,‎ (lire en ligne)
    17. (en) Joyce Gebbie, « Aramoho School - 25/02/2014 », sur ero.govt.nz, Education Review Office
    18. (en) Joyce Gebbie, « Aramoho School - 14/09/2016 », sur ero.govt.nz, Education Review Office
    19. Libby Sharpe, « Museum: Catholic education in Whanganui », Whanganui Chronicle (en), New Zealand Media and Entertainment,‎ (lire en ligne)
    20. (en) « Māori Maps », sur maorimaps.com, Te Potiki National Trust
    21. (en) « Te Kāhui Māngai directory », sur tkm.govt.nz, Te Puni Kƍkiri
    22. (en) « Te Ao Hou Marae », sur whanganui.govt.nz, conseil du district de Whanganui (en)
    23. Laura Stowell, « Pair have big plans to revive Whanganui's Te Ao Hou Marae », Whanganui Chronicle (en), New Zealand Media and Entertainment,‎ (lire en ligne)
    24. Ana Westra, « Scenes, at Te Ao Mārama, at Te Ao Hou Marae », sur natlib.govt.nz, bibliothÚque nationale de Nouvelle-Zélande
    25. Laura Stowell, « Whanganui's Te Ao Hou Marae to apply for development funding », Whanganui Chronicle, New Zealand Media and Entertainment,‎ (lire en ligne)
    26. (en) Leigh-Marama McLachlan, « Iwi Whanganui River pilgrimage refreshes soul and relationships », Radio New Zealand,
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