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Anvar Mammadkhanli

Anvar Mammadkhanli (en azéri : Ənvər Qafar oğlu Məmmədxanlı; né le 15 (28) fevrier 1913 à Geytchay, Azerbaïdjan et mort le 19 décembre 1990 à Bakou) est un écrivain azerbaïdjanais, scénariste, traducteur, Écrivain du peuple de la RSS d'Azerbaïdjan[1].

Anvar Mammadkhanli
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Biographie
Naissance

Goychay (en)
Décès
(à 77 ans)
Bakou
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Ənvər Qafar oğlu Məmmədxanlı
Nationalités
Activités
Période d'activité
à partir de
Autres informations
Conflit
Distinctions

Biographie

Anvar Mammadkhanli a cinq ans lorsque la République démocratique d'Azerbaïdjan est instaurée sous les bolcheviks. L'idéalisme et l'énergie du communisme soviétique des années 1920 marqué son œuvre. Anvar Mammadkhanli étudié au collège technique de Bakou. Il fait deux années d'études à distance au prestigieux Institut de pétrole de Bakou. Malgré sa formation technique, dans les années 1930, Mammadkhanli se lance dans la traduction et le travail éditorial. Il travaille comme correspondant spécial du journal de l'armée azerbaïdjanaise Qizil Ordu pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1944-1946, il est correspondant spécial du journal militaire Vatan yolunda, publié à Tabriz. Mammadkhanli travaille pendant 18 ans comme scénariste dans l’Azerbaïdjanfilm. Il continue à traduire des classiques littéraires en azerbaïdjanais et fait partie des délégations soviétiques qui visitent Cuba, la Turquie et l'Espagne[2].

Activité littéraire

La première histoire Tourbillon (1934) est dédiée aux pétroliers de Bakou. Le premier recueil d’Anvar Mammadkhanli d'histoires est Les nuits de Bakou (1935). La prose de Mammadkhanli est particulièrement lyrique. En 1939, le critique Mikayil Rzaguluzade décrit le jeune écrivain comme le fondateur de la prose lyrique, psychologique et émotionnelle en Azerbaïdjan. Quarante-cinq ans plus tard, un autre critique, le professeur Abbas Zamanov, le surnomme « poète de la prose ». Ses personnages sont des penseurs modernes pour leur temps, sensibles, avec un sens des responsabilités et du devoir envers la société. À travers ses personnages, Mammadkhanli entraîne le lecteur dans la lutte pour la justice, la vérité, de nouvelles façons de penser et des idéaux élevés contre l'inertie, l'hostilité, l'égoïsme et les concepts dépassés. Même lorsque certains personnages meurent dans la lutte, l'engagement de l'écrivain à combattre l'injustice sociale ne faiblit pas. Les nuits de Bakou et les histoires Sevinj et la mort de ma mère faisaient partie des manuels scolaires en Azerbaïdjan depuis plus de 40 ans[3].

Liens externes

(az) « SEÇILMIŞ ƏSƏRLƏRI », sur anl.az, (consulté le )

Références

  1. Азербайджанской ССР кинематография. Кино: Энциклопедический словарь / Гл. ред. С. И. Юткевич; Редкол.: Ю. С. Афанасьев, В. Е. Баскаков, И. В. Вайсфельд и др. — Москва: Советская энциклопедия, 1987. — стр. 12.
  2. Müasir azərbaycan ədəbiyyatı,I cild,s.330–331,Bakı\2007
  3. (az) « Xalq yazıçısı Ənvər Məmmədxanlı », sur agsunews.az (consulté le )
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