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Antonio Blado

Antonio Blado (Asola, 1490 – Rome, ) est un imprimeur italien.

Antonio Blado
Marque de Blado : un aigle couronné, la tête tournée vers la gauche, avec ses ailes déployées, tient un étendard dans ses serres.
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Période d'activité
Conjoint
Paola Blado (d)
Enfants
Stefano Blado (d)
Agnese Blado (d)
Paolo Blado (d)
Bartolomeo Blado (d)
Orazio Blado (d)
Parentèle
Giovanni Gigliotti (d) (gendre)
Autres informations
Partenaires
Giovanni Maria Scoto (d), Giovanni Della Gatta (d), Antonio Salamanca, Stefano Nicolini da Sabbio (d), Michele Tramezzino, Vincenzo Valgrisi (en), Benedetto Giunti (d)

Biographie

Antonio Blado est actif à Rome dès 1516, année où il publie ses deux premiers ouvrages : Mirabilia Urbis Romae[1] et Decalogus de sancto Paulo de Paul de Thèbes. Son imprimerie est située à proximité immédiate de la place Campo de' Fiori, le long de la via Mercatoria in aedibus D. I. Baptistae de Maximis, au siècle précédent déjà siège de la première imprimerie installée par Arnold Pannartz et Konrad Sweynheim[2].

En 1527, il entre en possession des fontes de caractères appartenant à Ludovico degli Arrighi[3].

En 1549, il devient l'imprimeur de la Curie, son activité se développe (il emploie six ou sept typographes) et se conservera avec ses héritiers[4]. Parfois, il imprime également à Rieti et Foligno.

Il reste de bonnes impressions du Discours de Nicolas Machiavel (1531), des Exercices spirituels de saint Ignace (1548) et des Antiquités de Rome d'Andrea Palladio, Orlando furioso en 1533 (exemplaire conservé au British Museum). En 1539, à l'instigation du cardinal Alexandre Farnèse, il commence à imprimer des livres en grec d'après les manuscrits conservés au Vatican, avec pour collaborateurs d'autres typographes experts dans la langue, tels le vénitien Stefano Nicolini da Sabbio, ainsi que d'autres en hébreu.

Baldo est le second imprimeur, après Valerio Dorico, à utiliser les caractères mobiles pour la musique en une seule impression[4]. Il publie, en 1538, les Madrigale de M. Constantio Festa libro primo. Il imprime le Secondo libro de i madrigali (1551) de Giovanni Animuccia, Psalmorum quatuor vocum liber primus (1559) de Guerrero, le Libro secondo de madrigali (1563) de Zoilo et La nuova et armonica compositione a quattro voci (1564) de Martelli et, pour ou avec Antonio Barrè, il imprime les livres de madrigaux de Francesco Menta (1560) et d'Orlando di Lasso (1563)[4].

Antonio Blado meurt entre le 1er et le , ayant publiĂ©, tant dans l'Ă©phĂ©mère que le durable, environ 1 200 livres ou brochures, bulles et dĂ©crets. Ses hĂ©ritiers cumuleront plus de 1700 de ces productions[4].

Ses fils, Bartolomeo, Orazio, Stefano († 1585) et surtout Paolo Blado, ont tous Ă©tĂ© de discrets imprimeurs. Paolo a poursuivi l'activitĂ© de son père jusqu'Ă  sa mort en 1594 et l'entreprise transmise Ă  sa veuve Porzia († 1624) est gĂ©rĂ©e, toujours sous le nom de Blado, par Rodolfo Silvestri jusqu'en 1609, date Ă  laquelle l'imprimerie perd le privilège papal et produit sous un autre nom jusqu'en 1626[4].

Notes et références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Antonio Blado » (voir la liste des auteurs).
  1. Mirabilia vrbis Rome. Indulgentie, sanctorum reliquie & stationes vrbis, ac quemadmodum ea a Romulo condita: ad hec ipsius Romuli vita, omniumque ab eo regum & cesarum, vsque ad Constantinum magnum imp. Qui Romanam ecclesiam pontifice Siluestro dotauit, Rome impressa: per Antonium Bladum: impensis d. Ioannis Mazochi Bergomatum.
  2. (it) Anna Modigliani, « Massimo, Pietro », dans Enciclopedia Treccani, vol. 72 : Dizionario Biografico degli Italiani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne)
  3. « Ludovico degli Arrighi », dans Enciclopedia Italiana, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana.
  4. Grove 2001.

Bibliographie

Liens externes

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