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Antoine Morlon

Antoine Morlon, né le à Sully-sur-Loire et mort le à Paris[1], est un peintre de marine français.

Antoine Morlon
Morlon dessiné par lui-même.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  79 ans)
Paris 13e
Nom de naissance
Paul Émile Antoine Morlon
Nationalité
Activité
Période d'activité
signature d'Antoine Morlon
Signature de Morlon sur son autoportrait.

Biographie

Morlon a débuté au Salon par des scènes animées, ayant pour décors les rives de la Seine ou de la Marne et peint les fervents d’aviron, soit à Bougival, soit à Asnières, retraçant, en une facture vive, le canotier la chanson aux lèvres, ou buvant frais sous la feuillée[2].

Ayant ensuite laissĂ© cette première vision d’art pour devenir peintre de marine, il remporte une mention honorable avec son tableau : le VĹ“u du mousse, en 1883[2]. Deux ans après, il remporte un nouveau succès avec le tableau SauvĂ©s ! : le bateau de sauvetage rentre au port dans le chenal, la barque bondit sur la crĂŞte des vagues, dirigĂ©e par les marins ramenant les rescapĂ©s qu’ils ont sauvĂ©s ; au loin la mer bouillonne balayant de ses mortelles lames les quais et la jetĂ©e[2]. Cette Ĺ“uvre, qui a eu un grand succès, a remportĂ© une troisième mĂ©daille[2].

Passionné par la lutte de l’homme contre la tempête, il expose au Salon de 1898 et ensuite à l’Exposition Universelle : Victimes du devoir, où le côté religieux de la vie du marin est rendu avec poésie[2]. Cette œuvre a été acquise par la Ville de Paris[2].

Au Salon de 1893, il expose les Malédictions de l’aïeule, où une vieille grand-mère traine son petit-fils épouvanté, et montre le poing à la grande mangeuse d’hommes ; le Lancement du canot de sauvetage et, en 1887, le Christ sauveur, qui lui a valu une seconde médaille, tableau acquis par l’État pour le musée du Havre[2].

Il a Ă©galement peint plusieurs tableaux de genre : Louis XIV et Mlle de La Vallière, Henri de Navarre et la Belle Fosseuse ; Marie-Antoinette Ă  Trianon ; les scènes du Misanthrope et du MĂ©decin malgrĂ© lui, etc[2].

Il a été nommé vice-président de la Société libre des Artistes français et hors concours en 1887[2].

Ĺ’uvres partielles

  • Ah ! la belle tĂŞte (Ă€ la grenouillère), estampe, 2e moitiĂ© XIXe siècle, Chatou, musĂ©e Fournaise.
  • Les Canotiers de la Seine -Relâche Ă  Asnières, 2e moitiĂ© XIXe siècle, Chatou, musĂ©e Fournaise.
  • Les Canotiers de la Seine-Parages de Neuilly, estampe, 2e moitiĂ© XIXe siècle, Chatou, musĂ©e Fournaise.
  • La JournĂ©e des Canotiers - Allons-y gaiment !… - Ă€ Bercy chez Julien, estampe, 2e moitiĂ© XIXe siècle, Chatou, musĂ©e Fournaise.
  • La JournĂ©e des Canotiers - Le Bain des Dames - La Varenne Saint Hilaire, estampe, 2e moitiĂ© XIXe siècle, Chatou, musĂ©e Fournaise.
  • La JournĂ©e des canotiers - Allons dĂ©jeuner ?… - CrĂ©teil sur Marne, 2e moitiĂ© XIXe siècle, Chatou, musĂ©e Fournaise.
  • V. Campenon, estampe, 1er quart XXe siècle, Rouen, musĂ©e Flaubert et d'histoire de la mĂ©decine.
  • Le Naufrage, 2e moitiĂ© XIXe siècle ; 1er quart XXe siècle, Saint-Vaast-la-Hougue, musĂ©e maritime de l'Ă®le Tatihou.

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 13e, vue 30/31.
  2. Karl Cartier, « Silhouettes d’artistes », Le Journal, no 3427,‎ 11e année (lire en ligne, consulté le ).

Sources

Liens externes

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