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Antoine Didier Guéry

Antoine Didier Guéry, né le à Troyes (Aube), mort le à Saintry (Seine-et-Oise), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Antoine Didier Guéry
Antoine Didier Guéry

Naissance
Troyes (Aube)
DĂ©cès (Ă  60 ans)
Saintry (Seine-et-Oise)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 1780 – 1811
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur
Autres fonctions Maire de Saintry

États de service

Soldat au régiment du Roi-infanterie le , il fait les campagnes de 1780 à 1783, sur les côtes de Bretagne, et il passe dans le régiment de Chartres dragons le . Il est nommé brigadier le , et maréchal des logis le .

En 1792 et 1793, il est affecté successivement aux armées du Nord et de la Moselle. Il est blessé d’un coup de sabre à la main le , à l’affaire de Dammartin, et le suivant, étant sur la Moselle, il s’empare d’un convoi de blé et de 25 prussiens qui forment l’escorte. Le même jour, il prend un dépôt d’avoine que l’ennemi a déployé à Traubach. Le , il devient adjudant sous-lieutenant au 21e régiment de chasseurs à cheval, lieutenant le 1er juillet et capitaine le suivant. Le , placé aux avant-postes, près de Saint-Marck, il a un cheval tué sous lui, et l’épaule droite luxée lors de la chute. Il reçoit son brevet de chef d’escadron le , et il se trouve au siège d’Ypres en 1794, où il reçoit deux coups de feu à l’épaule gauche.

Le , il rejoint le 21e régiment de dragons, qu’il quitte le , pour le 2e régiment de dragons, qui fait partie de l’armée d’Angleterre. De l’an VI à l’an IX, il participe aux campagnes des armées de Mayence, du Danube, et du Rhin.

Il a un cheval tué sous lui au combat de Neuhausen (Souabe) le , et dans la soirée du lendemain, après avoir reçu quelques blessures, il charge un escadron de cuirassiers autrichiens, lui fait 12 prisonniers et lui prend 8 chevaux. Du au , il commande les avant-postes qui s’étendent de Renchen à Lichtenau. Le , il charge devant Zurich, quelques pulks de cosaques, et leur fait plusieurs prisonniers. Le lendemain, il entre le premier dans la ville et blesse mortellement le comte Hirzel, général major russes.

Du au , il commande les avant-postes du général Baraguey-d’Hilliers sur la rive droite de l’Iller, et le , il enfonce, en avant de Mannheim, un parti du 13e régiment de dragons autrichiens, et lui prend 8 cavaliers. Le , il est affecté au 7e régiment de cavalerie, et le , il est nommé major au 8e régiment de cuirassiers. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Le , il est promu colonel commandant le 3e régiment provisoire de cuirassiers, et le , il prend le commandement du 3e régiment provisoire de cavalerie. Il est admis à la retraite le .

Il est maire de Saintry de 1811 Ă  1815, et il meurt dans cette ville le .

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 359.
  • « Cote LH/1223/63 », base LĂ©onore, ministère français de la Culture
  • Joachim Marie baron Ambert, 2e rĂ©giment de dragons de CondĂ© crĂ©Ă© en 1635 : État des services du rĂ©giment, Perrin, , p. 46.
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