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Antoine-Ignace de Fugger-Glött

Anton Ignaz Reichsgraf von Fugger-Glött (né le à Innsbruck, mort le à Ratisbonne) est le soixante-quatrième évêque de Ratisbonne et prince-évêque de la principauté épiscopale de Ratisbonne de 1769 à sa mort. Il fut auparavant élu prince-prévôt de la principauté prévôtale d'Ellwangen (de) en 1756.

Antoine-Ignace de Fugger-Glött
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Activités
Famille
Fugger-Glött (d)
Fratrie
Franz Karl Joseph Fugger (d)
Autres informations
Consécrateur
Franz Karl Joseph Fugger (d)
Vue de la sépulture.

Biographie

Antoine-Ignace vient de la maison Fugger-Glött (de), une lignée de la maison Fugger von der Lilie (de)[1]. Il est domicilié à Cologne à partir de 1728, étudie la philosophie de 1727 à 1730 et le droit de 1730 à 1734 à Innsbruck. En 1738, il deveint chanoine à Ellwangen, en 1750 chanoine à Cologne et en 1751 chanoine à Saint-Géréon (Cologne), où il s'élève au rang de scolastique en 1754.

Il est élu prince-prévôt d'Ellwangen le et confirmé comme tel par le pape Benoît XIV le , il reçoit le la consécration d'abbé de son frère Françaois-Charles-Joseph de Fugger-Glött, évêque auxiliaire du diocèse de Constance. En tant que prévôt, il développe une activité animée pour renforcer l'exemption du diocèse d'Augsbourg et sécurise le territoire du monastère pendant la guerre de Sept Ans. Le travail minutieux et la persévérance non seulement conduisent à la consolidation des finances du monastère, mais aussi à l'élimination des problèmes sociaux[1].

En 1761, il postule lors de l'élection de l'évêque de Cologne à la mort de Clément-Auguste de Bavière, mais la cour viennoise lui refuse son soutien[1]. Le , il est élu écolâtre de la cathédrale de Cologne. Il est élu évêque de Ratisbonne le et nommé par le pape Clément XIV le , ordonné le à Ratisbonne. Son frère effectué à nouveau la consécration. Sa nomination fut soutenue notamment par des membres de la maison de Wittelsbach.

Résidant toujours régulièrement à Ellwangen, il y reçoit un coadjuteur le . Presque complètement aveugle, il renonce à l'administration de la prévôté le , mais conserve le titre et les deux tiers des revenus[1]. Il investit tout son travail dans son diocèse. La promotion de la vie religieuse et la sauvegarde de l'évêché le préoccupent particulièrement. Il est un mécène de l'exorciste Johann Joseph Gassner[2]. Il réussit également à regagner complètement la domination de Donaustauf, qui fut mise en gage pendant des siècles.

Bibliographie

  • (de) Die Regensburger Bischöfe von 1649 bis 1817, De Gruyter, , 486 p. (ISBN 9783110470062, lire en ligne), p. 261-291.

Notes et références

  1. (de) Die Regensburger Bischöfe von 1649 bis 1817, De Gruyter, , 486 p. (ISBN 9783110470062, lire en ligne), p. 261-291
  2. (de) Jolanda Cécile Schärli, Auffällige Religiosität : Gebetsheilungen, Besessenheitsfälle und schwärmerische Sekten in katholischen und reformierten Gegenden der Schweiz, Disserta, , 388 p. (ISBN 9783954250165, lire en ligne), p. 130

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