Antirouille
Un antirouille est un produit traitant et/ou protégeant contre la rouille.
RevĂȘtement
Le revĂȘtement antirouille qui a longtemps Ă©tĂ© le plus utilisĂ© est une peinture au minium en sous-couche. Comme tous les composĂ©s du plomb, c'est un produit toxique pour tous les mammifĂšres. Il contamine l'environnement quand la peinture se dĂ©grade ou qu'elle est dĂ©capĂ©e chimiquement, thermiquement et/ou par grenaillage. Il est pour cette raison depuis quelques dĂ©cennies interdit Ă la vente dans la plupart des pays.
Produits d'inactivation
L'antirouille actif traitant la rouille vendu dans le commerce est un mélange à base d'acide phosphorique H3PO4 dont la concentration massique globale est de 70 % minimum. C'est un produit parfois moussant, corrosif pour certains métaux, qui réagit en profondeur avec le mélange d'oxydes hydratés et hydroxydes de fer (que constitue la rouille de fer) pour former une fine couche stable et protectrice de phosphate de fer sur le métal ainsi traité.
Il existe aussi des produits antirouille passifs, à base de cires, d'huiles ou de (simili)graisses diverses (paraffines, silicones), voire de colles isolantes à base de téflon ou de polymÚres. Ils sont souvent appliqués aprÚs ponçage et traitement, par exemple sur les carrosseries.
Le terme technique apparaĂźt d'abord comme adjectif, par exemple la "peinture antirouille" dans le pĂ©riodique scientifique La Nature en 1907. Ce substantif d'origine adjectival n'a nullement effacĂ© l'adjectif. Ainsi les solutions, les divers revĂȘtements, les laques, les dĂ©tachants peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s antirouille(s)...
D'une maniĂšre imagĂ©e ou symbolique, le terme substantivĂ© ou non, antirouille, antonyme de "rouille" dans son acception populaire ou littĂ©raire vieillie, peut qualifier un produit, un lieu, une activitĂ©, une association polyvalente, une publication, un organisme (gestion de salle de musique), un bar, un restaurant ou un magasin spĂ©cialisĂ© (textile de charme, produits de bien-ĂȘtre...)