Antinaupathique
Les antinaupathiques (ou anti mal de mer) constituent une classe de médicaments destinés à lutter contre le mal des transports ou cinétoses[1].
Étymologie
Le mot vient du grec ancien άντί / anti, « contre », ναυς / naus, « navire » et de παθός / pathos, « épreuve, affection ».
Classes
Les antinaupathiques sont proches des antinauséeux[Note 1] ou des antiémétiques[Note 2] bien que certains traitements pharmaceutiques (métoclopramide, prochlorpérazine) soient efficaces pour les nausées et les vomissements mais ne le soient pas pour la cinétose en raison d'étiologies différentes.
On répertorie :
- Les antagonistes des récepteurs muscariniques, par exemple l'atropine et la scopolamine[2] ;
- Les antagonistes des récepteurs H1 de l'histamine, par exemple le diménhydrinate[3] et la méclozine.
Notes et références
Notes
- Le mot « nausée » provient lui aussi du grec ancien ναυς / naus, « navire »
- Le mot « émétique » provient du grec ancien εμετος / émétos, « vomissement »
Références
- Denis Stora, Cahier du préparateur en pharmacie : Pharmacologie B.P., France, Wolters Kluwer, coll. « Porphyre », , 4e éd., 425 p. (lire en ligne), p. 204
- (en) A Spinks, J Wasiak, E Villanueva et V Bernath, « Scopolamine (hyoscine) for preventing and treating motion sickness », Cochrane database of systematic reviews (Online), no 3, , p. CD002851 (PMID 17636710, DOI 10.1002/14651858.CD002851.pub3)
- (en) SE Weinstein et RM Stern, « Comparison of marezine and dramamine in preventing symptoms of motion sickness », Aviat Space Environ Med, vol. 68, no 10, , p. 890–4 (PMID 9327113)
Voir également
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