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Anselme PĂ©tetin

Anselme Pétetin, né le à Morzine en Savoie et mort le à Lyon, est avocat, journaliste, un conseiller d'État, directeur de l’Imprimerie impériale, second préfet de la Haute-Savoie en 1860 et un républicain modéré.

Anselme PĂ©tetin
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
française ( - )
duché de Savoie (à partir de )
française (avant )
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Distinction

Biographie

Origine et formation

Anselme-Jean-Baptiste-Damien Pétetin naît le à Morzine, dans le département du Mont-Blanc. Le duché de Savoie a été annexé par la France en 1792. Il est le fils de Jean Petetin qui était « lieutenant d'ordre dans les gabelles impériales »[1].

Anselme Pétetin fait partie des nombreux Savoyards qui migrent sur Paris. Là, il fait ses études de droit et devient journaliste. Il est rédacteur au Précurseur et au National[2].

Carrière administrative

Devenu fonctionnaire, il exerce différentes fonctions[3] :

  • 1848 : commissaire de la RĂ©publique de l’Ain et du Jura, [2] (Commissaire du gouvernement du Jura, avant le 1er avril) ;
  • 1848 — 1857 : ministre plĂ©nipotentiaire Ă  Hanovre[2], du au ;

Il participe à travers de nombreux articles publiés à Paris au débat concernant l'union du duché de Savoie à la France[4]. La France ratifie le traité de Turin de 1860 et le elle prend officiellement possession du territoire. Le , il est nommé préfet français de Haute-Savoie[2]. Son dévouement et surtout son origine savoisienne le rendent tout désigner pour remplacer Gustave-Léonard Pompon-Levainville. Il ne reste en place que 8 mois, sans avoir joué de rôle particulier. Jules Philippe, lui aussi partisan de l'Annexion, laisse une entrée à son nom dans son ouvrage Les Gloires de la Savoie et dit de lui « il avait réussi à s'attirer les sympathies de la généralité de ses compatriotes »[4]. Les deux hommes se fréquentent d'ailleurs au sein du milieu annécien[1].

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , officier le (décret impérial du ) puis commandeur le .

Le chef du Cabinet Émile Ollivier lui propose un fauteuil de sénateur, mais le décret du ne sera jamais appliqué[5].

Ouvrages

Premier préfet du nouveau département de la Haute-Savoie, il est un acteur majeur de l'intégration de ce territoire à la France. Il a rédigé quelque temps avant cette annexion, un ouvrage intitulé « De l'annexion de la Savoie », le [6]. Il publie en 1862 Discussions de politique et mélanges, un recueil de ces articles sur le sujet de l'Annexion[4].

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Christophe Richard, Chronique de Morzine : l'histoire de Morzine des origines Ă  1900, Bossey, Jean-Christophe Richard, 534 p. (ISBN 978-2-9524101-0-6 et 9782952410106, BNF 41372962), p. 399-400, Reprise d'un travail de l'abbĂ© Pissard de 1912-1926.
  • Évariste Bavoux, La France sous NapolĂ©on III. L'Empire et le rĂ©gime parlementaire, Paris, Adamant Media Corporation, (ISBN 978-0-543-89155-6), « Tome 2 », p. 414-421.

Articles connexes

s Liens externes

Notes et références

  1. Louis Dépollier, « Jules Philippe (1827-1888) », Revue savoisienne, vol. 7,‎ , p. 173-174 (lire en ligne).
  2. Pierre Henry, Histoire des préfets : Cent cinquante ans d’administration provinciale, 1800-1950, Nouvelles Éditions latines, , 360 p. (lire en ligne), p. 107-108, note de bas de page.
  3. Sebastien Charlety, Revue d'Histoire de Lyon, BiblioBazaar, LLC, (ISBN 978-0-554-42520-7), p. 180, note de bas de page.
  4. Jules Philippe, Les Gloires de la Savoie, Paris, J.-B. Clarey, , 313 p. (lire en ligne), p. 259, Article « Marguerite Chevron ».
  5. Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques, A. Colin, , p. 200.
  6. Anselme PĂ©tetin, De l'annexion de la Savoie, Paris, A. Bourdilliat, , 31 p. lire en ligne sur Gallica).
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