Anne PĂ©ron
Anne Péron ( à Saint-Nic – à Saint-Nazaire[1]) est une institutrice et une poétesse française.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 93 ans) Saint-Nazaire |
Nom de naissance |
Anne-Marie Coadou |
Nationalité | |
Activités |
Biographie
Née Anne-Marie Coadou, elle a passé son enfance et sa jeunesse à Brest. Institutrice de métier, elle épouse en 1932, Jean-François Péron, sabotier hanvécois. Mère de trois enfants, Anne Péron quitte l’école de Pen-ar-Hoat en Hanvec où elle a enseigné pendant sept ans, pour Saint-Nazaire afin de suivre son mari, embauché aux chantiers navals comme électricien.
Anne Péron est avant tout une poétesse remarquable. Dans une lettre datant du , elle écrit :
« J’ai publié des recueils quand la situation matérielle de ma famille le permit. J’ai parlé de bien des choses dans mes livres. J’évoquais souvent les chantiers navals et la condition ouvrière. »
Elle entre ainsi à l’université populaire de Saint-Nazaire, où elle fonde en 1962 le festival poétique et artistique de Saint-Nazaire. L’un des poèmes d’Anne Péron, Arrière-Pays, est dédié à Hanvec, et en fait un hymne à la commune : la poétesse y magnifie par la magie des mots des lieux phares comme Kervel, Kernévez, Gourlaouren, la forêt du Cranou, Lanvoy…
Dans ses correspondances, alors âgée de 77 ans, elle déclarait :
« L’un de mes souhaits était de renouer le contact avec le Finistère, de faire connaître mon existence en tant qu’auteur à mes compatriotes de là -bas. […] Je vous autorise volontiers à publier dans le bulletin municipal de Hanvec les textes qui vous sembleraient susceptibles d’intéresser les habitants de la commune. »
Anne Péron meurt en 2002, à l’âge de 93 ans.
Lors de la séance du , le conseil municipal d'Hanvec décide de donner son nom à sa nouvelle salle multifonctions qui a été inaugurée le .
Ĺ’uvres
- Au fil des ombres (enfance, jeunesse), La Revue moderne, 1954
- Les Fleurs du fer (chantiers navals, vie ouvrière), Debresse, 1960
- Collerettes (la femme et l’amour), illustrations Xavier Joubert, Debresse, 1960
- Berceau de granit (la Bretagne vue à travers ceux qui souffrent), illustrations d'Alain Gombaud, frontispice de Germaine Leduc, préface de Pierre Autize. Imbert-Nicolas, 1973
- L’Aigle et le hibou (vision poétique des États-Unis), illustrations Madeleine Coffournic, Imbert-Nicolas, 1975
- Sueurs froides (conte poétique et satirique des temps actuels), illustrations Alain Couraud, Imbert-Nicolas, 1976
- Nuits et soleils (dédié à l’aïeule Naïk-Maï-Von), Imbert-Nicolas, 1978
- Par l’eau et le feu (difficulté d’assumer notre état d’humanité), illustré par son beau-frère François Le Corre, né au village de Toulboën en Hanvec. Imbert-Nicolas, 1978
- La Brume à déchirer (livre de contes et nouvelles), Guérande, La Presqu’île, 1984
- Pour toi, navire, illustrations Jean-Marie Grall. Le Fur, Saint-Nazaire, 1987
RĂ©compenses
- Prix Horizons poétiques,
- Prix Aubépine,
- Premier prix de la Société académique de Nantes,
- Prix Paul Labbé-Vauquelin (Société des poètes français, Paris),
- Prix Bonsirven (Académie des Jeux floraux, Toulouse),
- Prix Andrée Barthe (Société académique de Nantes),
- Grand Prix de la ville de la Baule pour l’ensemble de son œuvre,
- Prix de la Nouvelle du Mans,
- MĂ©daille de la ville de Saint-Nazaire.
Biobibliographie
- Émile Cocher, Anne Péron, une Bretonne vue par un Breton.