Accueil🇫🇷Chercher

Ann Loubert

Ann Loubert, née en 1978 à Remiremont dans le département des Vosges, est une artiste peintre et une dessinatrice franco-suisse. Elle réside aujourd’hui à Strasbourg

Ann Loubert
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Ann Loubert est née en 1978 à Remiremont[1]. Après un cursus de Lettres modernes à Nancy, elle est admise à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, dont elle sort diplômée en 2005.

En 2006, une première résidence de trois mois à Poznań (Pologne), organisée par le Club des arts de Strasbourg dans le cadre d’un échange entre les deux villes, marque le début d’une série de voyages. Lauréate du C.E.A.A.C de Strasbourg en 2007, elle effectue ainsi un séjour de trois mois à Berlin[2]. Elle vit et travaille à Strasbourg[3].

En 2009, le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg fait l'acquisition de trois de ses œuvres.

En 2011-2012, elle se rend à Pékin puis à Taïnan (Taïwan), en vue de s’initier à la calligraphie. Ce dernier voyage donnera lieu à l’exposition « Retour d’Asie » au C.E.A.A.C en 2012, ainsi qu’à la publication d’extraits de ses « Carnets d’Asie » dans la revue L’Atelier contemporain[4] - [5] - [6].

Sous le patronage des éditions L'Atelier contemporain, elle expose en 2014 aux côtés de l'artiste peintre Clémentine Margheriti à la Halle Saint-Pierre de Paris[7] puis, en 2016, aux côtés de Nathalie Savey à la galerie Omnibus de Besançon[8].

En 2015, l’Artothèque de Strasbourg en acquiert deux Ă  son tour. Depuis 2017, une de ses toiles est visible au musĂ©e d’art et d’histoire de Neuchâtel (Suisse). 

Une exposition personnelle lui est consacrée en septembre- à la Galerie Numaga de Colombier (Suisse)[9].

Ĺ’uvre

Ann Loubert puise ses sujets – portraits, paysages, scènes, arbres ou fleurs, choses vues, « ces réalités que nous traversons » – dans son entourage immédiat. Son œuvre est traversée par le désir de s’égaler à la « justesse » des rencontres et des instants vécus, ainsi qu’elle le formule pour elle-même dans ses carnets d’observation :

« Comment dire la justesse d’un de ces moments, avec grâce ou avec pesanteur, c’est Ă©gal ? […] Une bonne dose d’acceptation, se laisser faire et surtout, ne pas vouloir intĂ©grer une peau qui ne serait pas la sienne. »

— Carnets d’Asie, 2011-2012[5]

Cette recherche se traduit par certains choix techniques et parti-pris de méthode. L’artiste revendique notamment un travail sur le motif (ou, selon ses termes, « avec le motif »), lequel exclut tout recours à un support intermédiaire dans l’élaboration de l’image « subjectivité d’approche diamétralement opposée à un enregistrement mécanique ou intégral à l’aide d’un appareil photo ou d’un magnétophone[10]. »

De formation littĂ©raire, Ann Loubert accorde dans son Ĺ“uvre une place dĂ©cisive Ă  l’écrit. Fragments, bribes, notations se retrouvent aussi bien dans ses carnets, qui recueillent le fruit d’une pratique quotidienne du croquis nomade, que dans les Ĺ“uvres de plus grande envergure et de plus longue haleine, rĂ©sultats du travail d’atelier. Les deux approches — Ă©crite et graphique — sont conçues comme complĂ©mentaires, chacune palliant les dĂ©fauts ou les insuffisances de l'autre[11].

Publications

  • « Route, de nuit » et « Carnets d’Asie, 2011-2012 », in « Ann Loubert », dossier consacrĂ© Ă  l’artiste par la revue L’Atelier contemporain, 1er numĂ©ro – Ă©tĂ© 2013 (Ă©d. L’Atelier contemporain, Strasbourg)
  • « Toucher l’image du doigt, et voir si l’image reste bien en place », texte consacrĂ© Ă  l’artiste peintre ClĂ©mentine Margheriti dans la revue L’Atelier contemporain, numĂ©ro 2 – printemps 2014 (Ă©d. L’Atelier contemporain)
  • Ă€ vol d’oiseaux (2013), poèmes de Jacques Moulin, illustrations d’Ann Loubert (Ă©d. L’Atelier contemporain)
  • Portique (2014), poèmes de Jacques Moulin, illustrations d’Ann Loubert (Ă©d. L’Atelier contemporain)
  • cosa (2017), poèmes de François Bordes, illustrations d’Ann Loubert (Ă©d. L’Atelier contemporain)

Références

  1. « LOUBERT, Ann », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  2. « Ann Loubert | CEAAC », sur ceaac.org (consulté le ).
  3. « Ann Loubert, à la découverte d'univers inconnus », sur culturebox, (consulté le ).
  4. « Retour d’Asie | CEAAC », sur ceaac.org (consulté le ).
  5. Ann Loubert, « Carnets d'Asie, 2011-2012 - notes extraites de 6 carnets, choisies par François-Marie Deyrolle », L'Atelier contemporain,‎ 1er numéro - été 2013, p. 197-212
  6. [vidéo] Ann Loubert, "Retour d'Asie", reportage de France 3 Alsace. Voir en ligne.
  7. « Ann Loubert et Clémentine Margheriti », Entr'evues, le journal des revues culturelles, octobre 2014
  8. « Nathalie Savey et Ann Loubert exposent à la galerie Omnibus », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
  9. Jean-Paul Gavard-Perret, « Ann Loubert », Le Littéraire, 25 septembre 2017.
  10. Paul Guérin, "Ann Loubert", texte écrit à l'occasion de l'exposition des lauréats du C.E.E.A.C. de Strasbourg en 2008. Lire en ligne.
  11. « Les lettres et les mots s’étirent sur la page et parfois d’une page à l’autre, avant qu’un croquis complète ce que la lettre ne suffit plus à représenter. Mais les mots disent aussi ce qu’un dessin rapidement exécuté ne peut dire : la couleur et la profondeur de l’impression, ce qui ne se traduit pas en quelques traits, mais demande méditation, retour, aller et retour, entre le croquis et l’ébauche, entre l’idée et le mot. » David Collin, « Toujours plus qu'un paysage - sur l’œuvre d'Ann Loubert », dans la revue en ligne Secousse, n° 19 - juin 2016. Lire en ligne.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.