Angelo Niculescu
Angelo Niculescu, né le à Craiova en Roumanie et mort le à Bucarest (Roumanie)[1], est un joueur et entraîneur de football roumain.
Angelo Niculescu | ||
Angelo Niculescu en 1970. | ||
Biographie | ||
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Nationalité | Roumain | |
Naissance | Craiova (Roumanie) |
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Décès | Bucarest (Roumanie) |
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Période pro. | 1939 – 1950 | |
Poste | Milieu de terrain puis entraîneur | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1937-1939 | Grivița Craiova | |
Parcours senior1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1939-1944 | FC Craiova | |
1945-1947 | Carmen Bucarest | |
1947-1948 | Ciocanu Bucarest | 29 (1) |
1948-1950 | Dinamo Bucarest | 17 (0) |
Parcours entraîneur | ||
Années | Équipe | Stats |
1953-1957 | Dinamo Bucarest | |
1958 | CCA Bucarest | |
1958-1959 | Tractorul Brașov | |
1964-1965 | Dinamo Bucarest | |
1965-1966 | Dinamo Bucarest | |
1967-1972 | Roumanie | 18v 20n 12d |
1973-1977 | Sportul Studențesc | 55v 32n 53d |
1977-1979 | Politehnica Timișoara | |
1979-1980 | Dinamo Bucarest | 17v 9n 12d |
1980-1981 | SC Bacău | 14v | 5n 15d
1981-1982 | Universitatea Cluj | 11v | 8n 15d
1982-1983 | Oțelul Galați | |
1 Compétitions officielles nationales et internationales. |
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Biographie
À la fin de ses études secondaires, il est recruté à 15 ans comme footballeur au Rovine Grivita de Craiova, comme junior, malgré les réticences de son père, cheminot, puis au FC Craiova. Bien que footballeur, il est contraint de participer à des combats au sein des troupes engagées par le dictateur roumain Ion Antonescu auprès de l'armée allemande contre les Soviétiques, notamment dans la région d'Odessa[2] - [3].
Une fois libéré du service militaire, il accède à un club de Bucarest, puis est transféré au Dinamo Bucarest. Il y joue jusqu'en 1950, participant à 93 matches. En 1953, il devient l'entraîneur de ce club, passe dans différents clubs, avant de revenir au Dinamo. Il obtient deux titres de champion de Roumanie avec le Dinamo, en 1955 et 1965[2] - [3].
Puis est nommé entraîneur de l'équipe nationale roumaine en 1967. Il reste à ce poste jusqu'en 1972, qualifiant cette équipe nationale parmi les 16 équipes du tournoi final de la Coupe du monde en 1970, après 32 ans d'absence à ce niveau. Ce tournoi se joue au Mexique, mais la Roumanie n'arrive pas à s'extraire du groupe C, devancée par le Brésil et l'Angleterre. Angelo Niculescu a la particularité d'être le premier entraineur à faire le choix, volontairement, de changer de gardien de but pendant un match du tournoi final d'une Coupe du monde : devant faire face à de redoutables attaquants brésiliens (équipe qui remportera la compétition), il fait en effet rentrer Rică Răducanu à la place d’Adamache à la 20e minute de jeu, alors qu'Adamache a déjà encaissé deux buts, tirés respectivement par Jairzinho et Pelé. L'équipe roumaine perd en définitive avec un score de 3 à 2 dans ce match[2] - [4]. Il réussit également à qualifier l'équipe roumaine pour les quarts de finale du Championnat d'Europe en 1972. Ses relations sont difficiles avec un des meilleurs joueurs roumains de l'époque, Nicolae Dobrin[2] - [3].
Un moment sollicité pour venir entrainer l'Olympique de Marseille en France, sans que cette perspective aboutisse, il reprend des fonctions d'entraineur jusque dans les années 1980, en particulier au Dinamo Bucarest en 1979-1980. La FIFA lui a attribué en 2011 la paternité du tiki-taka, pratiqué avec succès quelques décennies plus tard par le FC Barcelone[2] - [5].
Publication
- (ro) Fotbal. Metode și mijloace, Ed. Stadion, , en collaboration avec Ion V. Ionescu.
Notes et références
Bibliographie
- (ro) « Legendele fotbalului: Dom’ Profesor „Topi“ », Adevărul, (lire en ligne).
- (ro) Mihai Mincan et Laurenţiu Ungureanu, « Interviu. Angelo Niculescu, inventatorul tiki-taka: „Cumpăr ghidurile TV ca să știu în ce zi suntem“ », Adevărul, (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- « Sélectionneurs, ils ont remis ça », sur le site de l'Union des associations européennes de football (UEFA), .
- « Trois gardiens, une règle utile? », sur le site www.parlonsfoot.com, .