André Vincent
André Vincent (Montpellier, - Montpellier, [1]) est un avocat et une personnalité royaliste française. Son engagement politique a pour cadre le Midi blanc de la France, où il préside notamment le Comité royaliste de l'Hérault[2] et seconde Anatole de Cabrières dans sa résistance à la Troisième République.
Biographie
Lors de la condamnation pontificale de l'Action française, un vif débat a lieu dans le journal L'Éclair. Le directeur de la rédaction, Alexandre de Vichet, s'aligne sur les vues du nouvel évêque de Montpellier, René-Pierre Mignen, qui souhaite que le journal cesse de relayer les thèses du nationalisme intégral. Il se heurte à André Vincent qui parvient à emporter l'avis des actionnaires du quotidien et à imposer à de Vichet que « le journal ne connaît pas d’ennemis à droite » et ne doit donc pas tourner le dos à la ligue de Charles Maurras[3].
Bibliographie
- Philippe-André Vincent, La vie et l’oeuvre d’André Vincent, Montpellier, Librairie Louis Valat, .
- Philippe Secondy (préf. Paul Alliès), La persistance du Midi blanc : L’Hérault (1789-1962), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études » (réimpr. 2015) (1re éd. 2006), cartes, 393, 24 cm (ISBN 978-2-914518-85-7 et 2-914518-85-4, OCLC 470529808, BNF 40190268, DOI 10.4000/books.pupvd.2235, SUDOC 107854058, présentation en ligne)
Notes et références
- Relevé généalogique sur Geneanet
- « André Vincent (1871-1935), avocat et président du Comité royaliste de l'Hérault. », sur FranceArchives (consulté le )
- Philippe Secondy, « Le Languedoc méditerranéen : une terre de nostalgiques du roi sensibles au maurrassisme », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 267–278