André Grabar
André Grabar est un historien de l'art français d'origine russe, né à Kiev le et mort le [2] à Paris 16e. Professeur d'archéologie byzantine au Collège de France et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, il est considéré comme l'un des fondateurs de l'histoire de l'art byzantin au XXe siècle.
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(Ă 94 ans) 16e arrondissement de Paris |
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Corresponding Fellow of the Medieval Academy of America () Prix Broquette-Gonin Ordre Pour le MĂ©rite pour les sciences et arts (d) |
Archives conservées par |
Collège de France (GRB)[1] |
Biographie
Après des études à Kiev, à Saint-Pétersbourg où il eut pour professeur N. Kondakov et D. Ainalov, et à Odessa, André Grabar quitte l'Union soviétique en 1920 pour la Bulgarie, où il devient conservateur-adjoint au Musée archéologique de Sofia pour trois ans. Il part ensuite pour Paris, où il devient l'élève de Gabriel Millet, le véritable fondateur de l'école byzantiniste française autour de sa chaire du Collège de France et de son séminaire à l'École pratique des hautes études. Après un premier poste universitaire à Strasbourg, il succède à son maître Gabriel Millet en 1937 à l'École pratique des hautes études, où il enseigne l'histoire de l'art et l'archéologie du monde byzantin et de l'Orient chrétien et dirige la Collection chrétienne et byzantine, puis obtient en 1946 une chaire d'archéologie byzantine au Collège de France, poste qu'il occupe jusqu'en 1966.
Parenté
André Grabar est le père de l’archéologue et historien Oleg Grabar (1929-2011).
Publications
- L'Empereur dans l'art byzantin (1936)
- Martyrium (1943)
- L'Iconoclasme byzantin (1957)
- L'Age d'or de Justinien (1966) Univers des Formes (Gallimard)
- Le Premier Art chrétien (1967)
- Les Voies de la création en iconographie chrétienne (1978)
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Hélène Toubert, André Grabar (1896-1990), dans Revue de l'Art, 1992, tome 97, no 1, p. 96-97 (lire en ligne)
- Suzy Dufrenne, André Grabar (1896-1990), dans Cahiers de civilisation médiévale, 1992, tome 35, no 137, p. 101-107 (lire en ligne)
- Maria Giovanna Muzj, Un maître pour l'art chrétien : André Grabar, iconographie et théophanie, Cerf, 2005.
- Nicole Thierry, André Grabar et l'Orient, dans Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2005, 149e année, no 3, p. 1111-1115 (lire en ligne)
- Yves Christe, André Grabar et l'Occident, dans Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2005, 149e année, no 3, p. 1117-1123 (lire en ligne)
- Gilbert Dagron, André Grabar et les images, dans Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2005, 149e année, no 3, p. 1125-1128 (lire en ligne)
- Olga Medvedkova, « André Grabar et l’idée de la filiation entre l’art antique et l’art byzantin et russe ancien dans l’historiographie russe », Revue des Etudes slaves, t. 87 (1), 2016, p. 95-106.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- (en) Grove Art Online
- (en) Union List of Artist Names
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :