André Eulry
André Eulry, né le à Sainte-Savine (Aube) et mort le à Céret (Pyrénées-Orientales), est un peintre français.
Naissance | |
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Décès |
(à 49 ans) Céret (Pyrénées-Orientales, France) |
Nom de naissance |
André Henri Eulry |
Nationalité | |
Activité | |
Enfant |
Marc Eulry, Étienne Eulry, Anne Eulry, Franck Eulry, Alice Eulry, Bertrand Eulry |
Biographie
Puisqu'il aime le bois, André Eulry choisit à 14 ans de devenir menuisier-ébéniste. Entré en apprentissage à l'école Saint-Joseph, il est vite remarqué par les frères qui l'encouragent à suivre des cours à l'école des beaux-arts. Très vite, il se passionne pour la peinture et part pour Paris à 17 ans. Il y rencontre le peintre Victor Galière et fréquente assidûment les musées, notamment celui de l'Orangerie, où il est fasciné pour les impressionnistes français, en particulier Cézanne.
De retour à Troyes, il gagne sa vie en réalisation affiches et reproductions. Il reçoit deux fois de suite le prix de la Société académique de l'Aube. Il se marie en 1951 et part vivre en Corse l'année suivante. La découverte du paysage insulaire le touche profondément.
À 25 ans, il s'installe en 1955 à Céret dans le Vallespir avec sa famille. Il éprouve un vrai coup de foudre pour ce pays lumineux qui sans qu'il le sache a inspiré tant de peintres avant lui, Soutine, Picasso, Braque,…). Son premier atelier durant quelques mois en 1955 se trouvait justement au dernier étage mansardé de la maison Delcros, devenue maison Parayre, occupée également par ces 2 derniers peintres 43 ans avant. En 1960, son nouvel atelier en haut de la maison Julia, place du Barri, est voisin de celui de Pinchus Krémègne et de Peter Sprengholz. L'Ermitage Saint-Ferreol de Céret hébergea son 3ème atelier, avant son retour en ville, auprès du Pont du Diable[1].
Il vit ces premières années à Céret comme touché par la grâce. Profondément croyant, il se plonge dans la foi et dans la peinture avec la même passion. Il fréquente les jeunes artistes du pays, découvre la philosophie, la littérature, inonde son atelier de musique classique. Il ne fait qu'une exposition individuelle, préférant les expositions collectives. Souvent insatisfait, il détruira tout au long de sa vie de nombreuses toiles.
Il meurt accidentellement le .
André Eulry est le père de six enfants dont le compositeur de musiques Franck Eulry.
Son Ĺ“uvre
De retour à Céret il continue ses études d'eau, mais commence à aspirer à autre chose : « Je voudrais sortir de l'espèce de néo-impressionnisme dans lequel je m'étais engagé comme malgré moi et qui m'empêtrait terriblement »[2]. Il s'intéresse désormais surtout à la lumière, puis aux rythmes, à la danse enfin, qui rappelle ses premières études de failles, d'écorces. Les dernières œuvres sont rythmées, aux couleurs violentes, comme affolées.
Notes et références
- Catalogue d'exposition André Eulry, Céret 1955-1980, Céret, Les Amis du Musée d'art moderne de Céret, , 92 p. (ISBN 978-2-901298-44-1)
- catalogue d'exposition André Eulry, Céret 1955-1980
Voir aussi
Bibliographie
- Catalogue d'exposition André Eulry, Céret 1955-1980, Céret, Les Amis du Musée d'art moderne de Céret, , 92 p. (ISBN 978-2-901298-44-1)
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Art moderne de Céret
- Galerie Odile Oms