André Chanet
André Jean Chanet, né ~ et mort le à Paris (15e arrondissement)[1], est un médecin homéopathe et poète français.
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André Jean Chanet |
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Œuvre
Il publie des poèmes dans diverses revues, notamment dans le Journal pour toutes, dont il est collaborateur attitré en 1864[2]. Il se fait connaître par un recueil de poèmes, Les Haltes[3], publié en 1868 sous le pseudonyme d'André Chaten[4]. Ce recueil fut composé à Moussur, hameau de Castelnau-Montratier (Lot). Le manuscrit, dédié à sa sœur Priscille Pouzergues, est daté du et porte le titre provisoire Entre Maliverne & Moussure bords de la Barguelonne. Parmi les dédicataires de ses poèmes, on trouve son frère Louis Antony, ses sœurs Antoinette de Jeauffreau-Blazac, Priscille Pouzergues, Céleste Campredon, ses fils Émile et Tony ainsi, entre autres, qu'Alexandre Piédagnel, Antony Deschamps, Jules Janin.
Un de ses poèmes, Vous n'êtes rien près d'elle, fut mis en musique par le peintre orientaliste Hippolyte Lazerges (1817-1887), qui fut également compositeur. Le poème Chanson lointaine fut lui aussi mis en musique, par Jean-Grégoire Pénavaire (1840-1906), et publié dans le recueil Vingt Mélodies de ce dernier (éditeur : Choudens). D'autres poèmes évoquent la « maison de Maliverne », « Valence, bords de la Barguelonne » ou le « manoir de Maliverne ». En 1886, il fut lauréat des « Concours poétiques du midi de la France » fondés par Évariste Carrance, le découvreur de Lautréamont[5].
Notes et références
- Archives de Paris, acte de décès n°1008 dressé le 10/03/1891, vue 12 / 19
- Journal pour toutes, paraissant le samedi, à Paris, et consacré aux intérêts féminins : p. 252 et p. 806.
- André Chaten (A. Chanet), Les Haltes, préface d'Alexandre Piédagnel, Paris : Grolier, 1868, in-12, 170 p. Nouvelle édition, augmentée, Paris : A. Ghio, 1876, in-12, 220 p. Nouvelle édition, augmentée, Paris : C. Dalou, 1888, 3e éd., in-18, 205 p.
- Voir les critiques parues dans La Morale indépendante, 10 janvier 1869, n° 180, p. 188-189 et dans L'Indépendance dramatique, 22 mai 1869, p. 3, col. 3.
- Évariste Carrance a également publié des poèmes de lui dans Le siècle de Victor Hugo, poésies. Littérature contemporaine, vol. 36, Agen, Librairie du comité poétique de la Revue française, 1886 Lire en ligne p. 36 et dans Le Clairon, poésies. Littérature contemporaine, vol. 40, Agen, Librairie du comité poétique de la Revue française, 1888 Lire en ligne p. 98 et Lire en ligne p. 105.