André Chênebenoit
André Chênebenoit, né le à Soissons et mort le , a été rédacteur en chef du journal Le Monde de sa création en jusqu'à sa retraite[1]. Il a été président d'honneur de la société des rédacteurs du Monde de 1951 à 1952 et a démissionné en à la suite du faux rapport Fechteler[2] - [3].
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(à 79 ans) Château-Landon |
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Biographie
André Chênebenoit est diplômé de l'école des sciences politiques, il a servi dans l'aviation pendant la première guerre mondiale et a été décoré de la croix de guerre et de la légion d'honneur. Avocat au lendemain de la guerre, il a travaillé comme attaché au cabinet de Raymond Poincaré. Entré au journal le Temps en 1924, il a été secrétaire général de rédaction jusqu'en . Il regroupe en les anciens rédacteurs du journal Le Temps et apporte son concours à Hubert Beuve-Méry pour créer le journal Le Monde. Rédacteur en chef dès l'origine, il a pris sa retraite en 1966. Il est décédé le . Peu connu, il est cependant parfois cité pour ses phrases remarquables comme dernièrement lors du festival de Cannes, édition 2014 par une ancienne collaboratrice, Yvonne Baby : Le Monde ne reprend jamais d'informations d'un autre journal. Ce sont les autres journaux qui reprennent les informations du Monde[4]. Il a aussi dit pour qualifier le métier de journaliste : « Nous avons ce qu'il faut : l'amour du métier, le goût d'une tâche commune, une estime réciproque. Cela fait une bonne équipe. La réussite, nous savons qu'il faut chaque jour la mériter »[5].
Notes et références
- « Novembre 1941 : Naissance d'un journal », sur 1940lafrancecontinue.org (consulté le )
- Patrick Eveno, « Histoire du journal Le Monde 1944-2004 » (consulté le )
- Jean-Claude Renard, « Une perte de pouvoir » , sur Politis, (consulté le )
- Franck Nouchi, « Marcello, Le Monde et moi », sur Le Monde.fr, (consulté le )
- Hubert Beuve Méry, « André Chênebenoit n'est plus », Le Monde,