Ana Maria Guerra Martins

Ana Maria Guerra Martins étudie le droit à l'Université de Lisbonne, où elle obtient en 1986 un Bachelor of Science[1]. En 1993, elle obtient une maîtrise en droit de l'Union européenne de la même université[1]. De 1997 à 1999, elle travaille comme chercheuse à l'Institut Max-Planck de droit public et international comparé à Heidelberg[1]. En 2000, elle obtient son doctorat en droit public[2].

Après son retour au Portugal en 1999, elle devient maître de conférences à l'Université de Lisbonne[3]. En 2000, elle devient maître de conférences junior pour les droits de l'homme internationaux et le droit constitutionnel à l'Université de Lisbonne[2]. De 2004 à 2005, elle est professeure invitée à l'Université Paris-Sud ainsi qu'à l'Université Eduardo Mondlane de Maputo, au Mozambique[3]. En 2006, elle retour à l'Université de Lisbonne et est nommée maître de conférences en droits de l'homme internationaux et en droit constitutionnel, et en 2011, elle devient professeure titulaire à l'Université de Lisbonne, poste qu'elle occupe jusqu'en 2020, date à laquelle elle assume la fonction de juge à la CEDH[3].

Elle devient juge à la Cour constitutionnelle du Portugal en 2006, où elle reste en poste jusqu'en 2016[4]. Entre 2006 et 2007, elle est inspectrice générale de la justice au Portugal[1]. En octobre 2019, elle est élue et succède à Paulo Pinto de Albuquerque en tant que représentante du Portugal comme juge à la CEDH[4]. Elle est la première femme à représenter le Portugal à la CEDH et commence son mandat le 1^er avril 2020[4].

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