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Amy Robsart (pièce de théâtre)

Amy Robsart est une pièce de théâtre française publiée en 1828, écrite par Victor Hugo, inspirée du personnage historique du même nom[1]. Elle se compose de cinq actes. Il s'agit d'un drame, inspiré d'un roman de Walter Scott, Kenilworth publié en 1821.

Amy Robsart
Amy Robsart au pied de la reine, peinture de Tony Robert-Fleury, vers 1890-1891, maison de Victor Hugo.
Amy Robsart au pied de la reine,
peinture de Tony Robert-Fleury, vers 1890-1891, maison de Victor Hugo.

Auteur Victor Hugo
Genre Drame romantique
Nb. d'actes 5
Date de parution 1828

Composition

En 1822, Hugo s'associe avec Alexandre Soumet, un partisan d'une rénovation modérée du théâtre, pour adapter à la scène le roman de Walter Scott, Kenilworth. Ce roman reprend un thème qui fit fortune dans les dernières années du XVIIIe siècle et les premières du XIXe siècle, celui de la séduction d'une jeune fille par un grand seigneur et du mariage clandestin entre Eugène de Beaumarchis et Emilia Galotti de Lessing[2].

Son associé Soumet ne paraît pas satisfait de l'adaptation et se retire de l'opération. Hugo laisse son texte en sommeil. Des années plus tard, en 1827, après le succès de la Préface de Cromwell, Hugo a envie de tenter l'expérience de la scène avec un drame qui pourrait être romantique. Il remanie et prolonge son texte, en changeant le prénom de l'héroïne (d'Emilia elle devient Amy), mais surtout en donnant une importance exceptionnelle à un personnage, celui de Flibbertiggibbet.

Accueil du public

Hugo, intimement persuadé que l'œuvre était un peu bâtarde, fait signer son beau-frère Paul Foucher, qui reçut les sifflets. La pièce est mal reçue. Une bordée d'injures accueillit ce Flibbertigibbet (en) vraiment excessif pour des gens qui refusaient tout grotesque. Hugo devant le désastre fit front et se dévoila ().

La pièce fût mise dans un placard ce qui n'empêcha pas Hugo de reprendre dans son œuvre nombre de détails de Amy Robsart, depuis les références aux œuvres littéraires jusqu'au découronnement du favori, en passant par la célèbre scène des portraits[2].

La pièce ne ressortit que posthume en 1889 arrangée par Vacquerie (édition Hetzel et Quantin).

Références

  1. « http://victor-hugo.org/echo/Echo5pdf/AMY%20ROBSART%20Etude.pdf »
  2. Anne Ubersfeld, Notice sur Amy Robsart dans l'édition Théâtre de Victor Hugo, Paris, Robert Laffont, , 997 p. (ISBN 2-221-04695-1), p. 1383

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