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Amy Richlin

Amy Ellen Richlin, née le , est un professeur du département de lettres classiques de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). Ses domaines de spécialisation comprennent la littérature latine, l'histoire de la sexualité et la théorie féministe[1].

Carrière académique

Richlin a étudié au Smith College, puis a été transférée à l'université de Princeton en 1970[2]. Elle a obtenu son diplôme en 1973 en faisant partie de la première classe mixte à y étudier, où elle a ensuite fondé le Princeton University Women's Crew, avant de passer son doctorat à l'université Yale, où elle a rédigé sa thèse sur les Termes et Thèmes Sexuels dans la Satire Romaine et les Genres Apparentés[3].

Depuis 1977, elle a enseigné à l'université Rutgers (1977-1979), au Dartmouth College (1979-1982), à l'université Lehigh (1982-1989) et à l'université de Californie du Sud (1989-2005), avant de rejoindre l'université de Californie à Los Angeles[4]. Elle a pris sa retraite de l'université de Californie, à Los Angeles, après 45 ans d'enseignement en 2022[5].

Ouvrages

Son premier ouvrage est The Garden of Priapus : Sexuality and Aggression in Roman Humor (1983 ; rev 1992)[6]. Elle a développé ce thème dans des ouvrages collectifs, notamment Pornography and Representation in Greece and Rome (1992) et Feminist Theory and the Classics (coédité avec Nancy Sorkin Rabinowitz, 1993)[6] - [7]. Elle a publiquement cité la spécialiste australienne des classiques, Suzanne Dixon, comme ayant eu une grande influence sur la formation de son travail sur la politique du genre[8]. Richlin a été la première à publier le mot fuck dans la revue Classical Philology[8] - [9].

Dans Rome and the Mysterious Orient, Richlin a traduit trois œuvres — Curculio, Persa et Poenulus — du dramaturge romain Plaute (en utilisant notamment des « références tirées de la culture pop américaine » pour rendre Plaute plus compréhensible pour le public moderne)[10] - [11].

Par exemple, le texte traduit conventionnellement par : « L'amant qui s'est lancé pour la première fois sur les routes de l'amour avec une bourse vide s'est engagé dans des travaux plus difficiles que ceux d'Hercule. » A été traduit par Richlin par : « Le type qui s'est lancé le premier sur la route de l'amour sans fric, ce gars a dû traverser bien plus de merde que tous les travaux d'Hercule[11]. » « Sa traduction du Rudens de Plaute a été adaptée dans une pièce intitulée Tug of War, jouée à la Villa Getty en 2007[7] - [12]. »

Richlin s'est également engagée dans un projet à long terme sur les lettres amoureuses du jeune Marc Aurèle et de son professeur, Fronton[1], avec Marcus Aurelius in Love publié en 2007[7].

Notes et références

  1. (en) « Amy Richlin », sur Department of Classics, UCLA (consulté le ).
  2. (en) Rosie Wyles et Edith Hall, Women Classical Scholars: Unsealing the Fountain from the Renaissance to Jacqueline de Romilly, Oxford University Press, (ISBN 9780198725206), p. 274.
  3. (en) Amy Richlin, Arguments with Silence: Writing the History of Roman Women, University of Michigan Press, (ISBN 978-0472035922, lire en ligne), p. 17
  4. (en) « Amy Richlin CV » [PDF], sur UCLA (consulté le ).
  5. (en) « On Outgroups and Muted Groups: A Conference in Honor of Amy Richlin ».
  6. (en) Amy Richlin, The Garden of Priapus: Sexuality and Aggression in Roman Humor, Oxford University Press, (ISBN 9780198023333).
  7. (en) « The 2008 Spring Public Lecture Series », sur Institute for Antiquity and Christianity (consulté le ).
  8. (en) Amy Richlin, Arguments with Silence, Ann Arbor, University of Michigan Press, , p. 82.
  9. (en) William M., and Judith P. Calder III and Hallett, « Introduction: Six North American Women Classicists », The Classical World, vol. 90, nos 2/3,‎ , p. 83–96 (DOI 10.2307/4351923, JSTOR 4351923).
  10. (en) « UCLA classics professor spikes her version of the Roman Plautus with shots of American culture (1 June 2006) », sur History News Network (consulté le ).
  11. (en) Vincent Hunink, Rome and the Mysterious Orient: Three Plays by Plautus, translated with introductions and notes, Berkeley, University of California Press, (ISBN 0-520-24274-2, lire en ligne), xiv, 288.
  12. (en) Bob Verini, « Review: 'Tug of War' », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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