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Amina Priscille Longoh

Amina Priscille Longoh, née en 1991, est une humanitaire et femme politique tchadienne. Elle sert au sein du gouvernement tchadien en tant que ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance depuis .

Amina Priscille Longoh
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Sup'Management (d)
Activités

Biographie

Amina Priscille Longoh naît en 1991 à Sarh, la capitale de la région du Moyen-Chari au Tchad[1].

Elle est titulaire d'un baccalauréat en administration des affaires de l'institut professionnel Wintech au Ghana, ainsi que d'une maîtrise en administration des affaires de Sup’Management[2]. Après avoir travaillé dans le secteur pétrolier pour Glencore de 2013 à 2018, elle quitte l'entreprise pour se consacrer au travail humanitaire[3].

En 2016, elle fonde Tchad Helping Hands, une organisation caritative qui se concentre particulièrement sur le soutien aux femmes et aux filles tchadiennes[1] - [3]. La genèse de la fondation est une collecte de fonds qu'elle avait organisée pour une fillette de 2 ans atteinte d'un cancer des yeux. Les fonds ne sont pas arrivés à temps et la fille est décédée. Voulant être en mesure de répondre plus rapidement aux crises à l'avenir, elle lance Tchad Helping Hands plus tard cette année-là[4].

Elle est nommée par le président Idriss Déby comme directrice de la Maison nationale de la femme en 2019. Elle est également commissaire à l'éducation pour l'Union panafricaine de la jeunesse (en)[3] - [5] - [6].

En , elle a été nommée par le président Idriss Déby Itno comme ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance[1] - [6]. À 29 ans, elle est la plus jeune ministre du cabinet nouvellement remanié aux côtés du nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian. Elle est alors l'une des neuf femmes du cabinet de 35 membres[3] - [7] - [8].

Elle plaide contre la marginalisation sociale et économique des femmes et en faveur du rôle des femmes dans l'unité et l'identité panafricaines[4] - [9].

La ministre fait l'objet d'une controverse en novembre 2020 lorsqu'une photo d'elle circule en ligne tenant un Coran, qui est un cadeau d'étudiants d'une école coranique. Certains musulmans pensent que les non-musulmans ne devraient pas toucher directement le livre sacré. Elle s'excuse, en supprimant la photo de son profil sur les réseaux sociaux et en demandant pardon à la communauté musulmane[10] - [11].

Elle est mariée et est la mère de deux enfants[3] - [12].

Notes et références

  1. (en-US) « Meet Amina Priscille Longoh, Chad’s Minister of Women and Protection of Children. », sur Her Network, (consulté le )
  2. (en) « Female Minister at 29, Amina Priscille Longoh’s Journey », sur Justica Anima, (consulté le )
  3. Alex Beramgoto Jr, « Nouveaux visages du gouvernement : Amina Priscille Longoh, du social à la politique », sur Tchadinfos.com, (consulté le )
  4. « Société: " Être proche des vulnérables est pour moi plus qu’une vocation ", Amina P. Longoh », sur Tchadinfos.com, (consulté le )
  5. « Tchad : la samaritaine Amina Priscille Longoh nommée directrice générale de la Maison de la Femme », sur Tchadinfos.com, (consulté le )
  6. « Tchad : Idriss Deby remanie son gouvernement à dix mois de la présidentielle », sur LSi Africa, (consulté le )
  7. « Amina Priscille Longoh, nouvelle ministre du gouvernement tchadien », sur 50 - 50 Magazine, (consulté le )
  8. Patrick Ndungidi, « Tchad : Amina Priscille Longoh,29 ans, nommée ministre au sein du nouveau gouvernement », sur African Shapers, (consulté le )
  9. Narcissus Orédje, « Journée de la femme africaine : la ministre Longoh plaide pour la vulgarisation des textes au Tchad », sur Tchadinfos.com, (consulté le )
  10. « Tchad : don controversé du Coran, Amina Priscille Longoh demande les excuses aux musulmans », sur Agence Alwiam, (consulté le )
  11. « Tchad : des filles d'une école coranique offrent un Coran à la ministre de la Femme, retour sur la polémique », Alwihda Info,‎
  12. « Divers: Un étudiant déclare son amour à Amina Priscille LONGOH », sur Toumaï Web Médias, (consulté le )
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