Ambassade des États-Unis en Guinée équatoriale
L'ambassade des États-Unis en Guinée équatoriale est la représentation diplomatique des États-Unis auprès de la République de Guinée équatoriale. Elle est située à Malabo, la capitale du pays, et son ambassadeur est, depuis 2019, Susan N. Stevenson[1].
Ambassade des États-Unis en Guinée équatoriale | ||
États-Unis |
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Lieu | Malabo | |
Coordonnées | 3° 45′ 14″ nord, 8° 44′ 34″ est | |
Ambassadeur | Susan N. Stevenson | |
Nomination | ||
Site web | gq.usembassy.gov | |
Géolocalisation sur la carte : Guinée équatoriale
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Voir aussi : Ambassade de Guinée équatoriale aux États-Unis | ||
Histoire
L'ambassade américaine est fermée en 1995 lorsque Malabo accuse le représentant des États-Unis de saper le régime, Washington ayant dénoncé le non-respect des droits de l'homme par le président Teodoro Obiang Nguema[2].
En 1998, une nouvelle loi permet le rétablissement d'une représentation diplomatique par l'ouverture d'un bureau consulaire[3].
En 2003, la découverte d'importants gisements pétrolifères en Guinée équatoriale et les intérêts géostratégiques conduisent les États-Unis à reconsidérer leur position, alors que le président Obiang est toujours à la tête de l'État et que les libertés ne sont pas mieux préservées[2]. La réouverture de l'Ambassade le 16 octobre 2003 est marquée par une cérémonie en présence du président Obiang et du Secrétaire d'État adjoint américain chargé de l'Afrique, Walter Kansteiner (en)[4].
Notes et références
- (en) « Susan N. Stevenson U.S. Ambassador to the Republic of Equatorial Guinea »
- (es) Enric González, « EE UU reabre su Embajada en Guinea para controlar mejor el negocio del petróleo », El País, 8 janvier 2003,
- Janet Roitman, Gérard Roso (traduction de Béatrice Hibou), « Guinée-Équatoriale : être off-shore pour rester “national” », Politique africaine, 2001/1, no 81, p. 137, [lire en ligne]
- Études et statistiques, Banque des États de l'Afrique centrale, 2003
Annexes
Bibliographie
- (es) Enric González, « EE UU reabre su Embajada en Guinea para controlar mejor el negocio del petróleo », El País, 8 janvier 2003,