Amara Camara
Amara Camara, né en Guinée, est un diplomate guinéen[1].
Ambassadeur de Guinée en Israël | |
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Ambassadeur de Guinée au Portugal (d) | |
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Ambassadeur de Guinée en France | |
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Formation | |
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Activité |
Biographie
Études
Amara Camara a effectué ses études de droit public à l'université Paris-Sorbonne (France).
UNESCO
Amara Camara commence à travailler le pour l'UNESCO, à Paris, affecté à l'unité des voyages du bureau du contrôleur financier (BOC), assistant le chef de la section à la vérification de la tarification et à la sélection des transporteurs.
De 1975 à 1980, il est chef de l'unité de correspondances de CPX au cabinet du sous-directeur général chargé de la coopération extérieure.
En 1980, il regagne le continent africain, nommé au bureau de l'UNESCO de Kinshasa en tant qu'administrateur de l'équipement des projets au Zaïre. Après un an de service, il retourne à Paris, au poste d’administrateur de bourses, chef de la section Afrique et Amérique latine[2].
En 1985, il rejoint le Sénégal au poste d'administrateur du bureau régional pour l'éducation en Afrique (BREDA).
De 1990 à 1995, il est administrateur de budget, chargé d'assurer la gestion budgétaire des Fonds-en-dépôt, des banques régionales et des comptes spéciaux.
De 1995 à 2000, il est administrateur principal, chef de la division des ressources et programmes extra budgétaires.
De 2001 à 2002, il revient au Sénégal en tant que directeur adjoint du BREDA.
Entre 2003 et 2009, il est le doyen du collège des médiateurs de l'UNESCO, chargé de régler les conflits entre le personnel et l'administration de l'organisation.
Le , il devient membre du bureau de conseil de l'UNESCO, comme membre du conseil exécutif et président du comité spécial. Il participe ainsi à de nombreux colloques sur le développement économique, la coopération internationale, la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Ambassadeur
Sous la présidence d'Alpha Condé, Amara Camara a été du ambassadeur de Guinée en France[3] et au Portugal puis, à partir du , en Israël[4]14 février 2022. Après le coup d'État du 5 septembre 2021, il est rappelé en Guinée, comme 34 autres ambassadeurs guinéen dans le monde le 3 février 2022[5].
Engagement
Il est président fondateur de l’association de lutte contre la pauvreté (KOSIMANKAN)[6], œuvrant sur des projets de réalisation en centre socio-éducatif pour les enfants déshérités et la case de santé[7], qui couvre 200 districts dans la préfecture de Kankan[8] et celle de Siguiri.
Notes et références
- « Guinéen de l’étranger : Amara Camara, ambassadeur de la république de Guinée en France », sur Guinée - Actualités - Guinee360 - Actualité En Guinée, (consulté le ).
- « Ambassade de Guinée en France : qui en veut, avec autant d'animosité, à Amara Camara? », sur Mediaguinee.org, (consulté le ).
- « Amara Camara, ambassadeur de Guinée en France : "ce n'est pas une faveur d'avoir un passeport. C'est un droit" », sur Mediaguinee.org, (consulté le ).
- « Jérusalem : Amara Camara, premier ambassadeur de la Guinée en Israël, présente sa lettre de croyance au président Reuven », sur www.nouvelledeguinee.com (consulté le ).
- « Purge dans les Ambassades guinéennes : 34 Ambassadeurs nommés par Alpha Condé rappelés (décret) », sur Guinéenews©, (consulté le ).
- « Nouvelle_tribune.htm », sur kosimankan.free.fr (consulté le ).
- « Montauban. 87 femmes de Haute-Guinée soutenues dans leur projet d'autonomie », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- Kovann LY, « Les projets du pôle agriculture - EDA », sur Les Enfants de l'Aïr (consulté le ).