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Amalie Materna

Amalie Materna ( Sankt Georgen an der Stiefing[1], Autriche - Vienne) est une soprano autrichienne connue pour avoir tenu plusieurs rôles à la création d'opéras de Richard Wagner.

Amalie Materna
Amalie Materna vers 1880.
Biographie
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Vienne
Sépulture
Nom de naissance
Amalie Friedrich-Materna
Nationalité
Activité
Période d'activité
à partir de
Autres informations
A travaillé pour
Opéra d'État de Vienne (d)
Tessiture
Genre artistique

Carrière

Amalie Materna fait ses débuts professionnels à Graz en 1865. Elle apparaît dans plusieurs opérettes au Carltheater à Vienne. Elle débute au Wiener Staatsoper en 1869 dans le rôle de Sélika dans L'Africaine. Materna s'y produira pendant 25 ans, notamment en Amneris dans la première représentation à Vienne de Aida en 1874 et dans le rôle-titre à la première de La Reine de Saba (Die Königin von Saba) de Károly Goldmark, le .

Elle tient le rôle de Brünnhilde dans le premier cycle complet de Der Ring des Nibelungen à Bayreuth en 1876, dans la première représentation de Die Walküre (1877), de Siegfried (1878), et dans le premier cycle à Berlin au Victoria Theatre (1881). En 1882, elle crée le rôle de Kundry dans Parsifal à Bayreuth, reprenant le rôle chaque année jusqu'en 1891.

En 1884, Amalie Materna fait une tournée aux États-Unis avec Hermann Winkelmann et Emil Scaria (en). Elle rejoint le Metropolitan Opera l'année suivante en débutant le en Elisabeth dans Tannhäuser, puis en Valentine dans Les Huguenots, Rachel dans La Juive et Brünnhilde dans Die Walküre. À la fin de 1885, elle retourne à Vienne où elle se produit encore pendant neuf ans. Son dernier rôle fut celui d'Elisabeth dans Tannhäuser, le . Elle enseigne ensuite le chant à Vienne. Elle fait une dernière apparition en 1913 dans le rôle de Kundry pour le centième anniversaire de la naissance de Wagner.

Amalie Materna était assez connue en France pour qu'un des personnages de Proust la cite : « Je crois qu'on pourra réussir à avoir ce monsieur à dîner, continua Flora ; quand on le met sur Maubant ou sur Mme Materna, il parle des heures sans s'arrêter[2]. »

Notes et références

  1. Erna Brand-Seltei, Belcanto; eine Kulturgeschichte der Gesangskunst, Heinrichshofen, 1972, p. 253
  2. Du côté de chez Swann, Gallimard « Pléiade », 1987, p. 25

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