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Améthyste (1753)

L'Améthyste était une frégate portant 30 canons, construite par Geoffroy cadet[2] en 1753 à Brest et lancée en 1754. Elle fut mise sur cale pendant la vague de construction qui sépare la fin de guerre de Succession d'Autriche (1748) du début de la guerre de Sept Ans (1755)[3]. L’Améthyste était armée de vingt-six canons de 8 livres sur son pont principal et de quatre canons de 4 livres sur ses gaillards[1]. Elle fut intensément utilisée pendant la guerre de Sept Ans et termina sa carrière à Saint-Domingue en 1771.

Améthyste
illustration de Améthyste (1753)
L’Améthyste avec le Vaillant lors du combat contre le HMS Centaur pendant la guerre de Sept Ans

Type Frégate
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Quille posée [1]
Lancement
Équipage
Équipage 220 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 39 m
Maître-bau 10,4 m
Tirant d'eau 5,8 m
DĂ©placement 530 t
Propulsion Voile
Caractéristiques militaires
Armement 30 canons

Carrière

En 1755, alors que la guerre menaçait entre la France et l'Angleterre, l’Améthyste fut armée à Brest sous les ordres de Du Bot de Loan. Pour sa première mission, elle fut intégrée dans la petite escadre (6 vaisseaux et 3 frégates) aux ordres du lieutenant général Macnemara qui devait escorter 18 bâtiments portant des renforts pour le Canada (aux ordres, elle, de Dubois de La Motte)[4]. Les ordres de Macnemara étant de prendre le moins de risque possible face aux forces anglaises, il se contenta de faire une croisière sur les côtes avant de rentrer (-), laissant Dubois de La Motte terminer seul la mission[4].

En 1757, l’Améthyste effectua des missions de transport à la Martinique[2]. Le , elle escorta un convoi de 16 navires marchands de la Martinique à l’île de Saint-Eustache. À cette occasion, elle fut endommagée au combat contre deux navires anglais[2]. En 1760, elle revint à Lorient. En 1761, elle fut armée en course et captura le navire anglais Dame Auguste sur la route du Sénégal (). Elle captura ensuite l’York (12 canons), puis l’America (14) et enfin le Blackburn (14) [2]. Elle rançonna aussi des navires négriers sur la côte d’Afrique occidentale. De janvier à , l’Améthyste fut mise en carénage à Saint-Domingue pour être finalement retirée du service en . Laissée sur place comme ponton, elle fut démolie en 1771[2].

Notes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Michel VergĂ©-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Ă©ditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines Ă  nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Patrick Villiers, La France sur mer : De Louis XIII Ă  NapolĂ©on Ier, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », , 286 p. (ISBN 978-2-8185-0437-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert Ă  nos jours, t. 1, de 1671 Ă  1870, Ă©ditions LTP, , 530 p. (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • OnĂ©sime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aĂ®nĂ©, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne)
  • Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, HonorĂ© Champion Ă©diteur, (1re Ă©d. 1902) (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

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