Altes Museum
L’Altes Museum (soit « Vieux Musée » en allemand) est un des nombreux musées de l'île aux Musées à Berlin. Depuis sa restauration en 1966, il abrite la collection d'œuvres antiques (Antikensammlung) des Musées Nationaux de Berlin. Il a été appelé « musée royal » jusqu'en 1845. Il fut le premier musée public de Berlin.
Type |
Musée historique (d), musée d'art |
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Ouverture | |
Visiteurs par an |
253 000 () |
Site web |
Architecte | |
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Protection |
Monument du patrimoine architectural (d) Patrimoine mondial |
Adresse | |
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Coordonnées |
52° 31′ 10″ N, 13° 23′ 54″ E |
Le bâtiment
Le bâtiment a été construit entre 1823 et 1828 par Karl Friedrich Schinkel dans un style néoclassique, avec une imposante colonnade ionique, pour abriter la collection d'art de la famille royale prussienne. Il ouvre ses portes au public en 1830. La rotonde originale se réfère au Panthéon de Rome. Elle était invisible depuis l'extérieur car elle ne devait pas entrer en compétition avec le dôme de la cathédrale voisine. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Altes Museum a presque entièrement brûlé. Lors de sa restauration en 1966, le dôme fut reconstruit en forme de demi-ellipse. Le musée a rouvert en 2015 après importante rénovation. Le plus ancien musée d'Allemagne présente une sélection de ses collections d'antiquités grecques et romaines.
L'idée d'implanter un musée à Berlin date de 1797. L'objectif était de montrer au public les œuvres dissimulées dans les châteaux et de créer "une école de formation du goût". Plusieurs projets existaient mais aucun ne fut mis en œuvre en raison du conflit puis des conquêtes napoléoniennes. Comme l'a expliqué Bénédicte Savoy[1] , le projet connut un élan définitif lors de la récupération en 1816 d'un grand nombre d’œuvres qui avaient fait l'objet d'une appropriation par les Français en vue de leur exposition au Musée du Louvre à Paris. C'est le plan conçu par Karl Friedrich Schinkel qui a été retenu par le Roi. Le bâtiment de l'Altes Museum (ancien musée) a été construit entre 1823 et 1828 face au Château par cet architecte dans un style néoclassique, avec une colonnade ionique (18 colonnes), pour abriter la collection d'art de la famille royale prussienne. Il a ouvert ses portes au public en 1830 pour le soixantième anniversaire de Frédéric Guillaume III.
La collection
L'Altes Museum a été initialement bâti pour héberger la collection artistique de la famille royale de Prusse, qui eut une politique d'acquisition de collections particulières active dans les années 1820. Il héberge également, depuis 1904, une collection d'œuvres de l'Antiquité grecque et romaine. Après la restauration de 1966, il a présenté l'art contemporain de la République démocratique allemande. La collection antique (Antikensammlung), récupérée en 1998 et provenant d'un abri provisoire situé dans Charlottenburg, bénéficie d'une présentation à la mesure de cette collection exceptionnelle, après la réouverture de 2015.
- Casque de bronze grec. Vers 675-500 av. notre ère. R.-d.-chaussée : « l'Age des héros »
- Statue d'Hera sous la rotonde de l'Altes Museum
- Amour et Psyché. Copie romaine, vers 150, d'après un original grec du Ier siècle avant notre ère
- Buste de Cléopâtre VII. vers 40 avant notre ère
- Portrait de jeune fille. Terre cuite, grandeur nature. Italie centrale (?), 30-1 av. notre ère[3].
- Portrait funèbre d'un garçon aux cheveux longs. Oasis du Fayoum. 100-150 de notre ère
Bibliographie
- Michael S. Cullen (de), Tilmann von Stockhausen (de): Das Alte Museum. Berlin-Edition, Berlin 1998, (ISBN 3-8148-0002-8).
- Wolf-Dieter Heilmeyer (de), Huberta Heres (de), Wolfgang MaĂźmann: Schinkels Pantheon. Die Statuen der Rotunde im Alten Museum. Von Zabern, Mainz 2004, (ISBN 3-8053-3255-6).
- Andreas Scholl, Gertrud Platz (de) (Hrsg.): Altes Museum. Pergamonmuseum. Antikensammlung Staatlichen Museen zu Berlin. 3., vollständig überarbeitete und erweiterte Auflage. Von Zabern, Mainz 2007, (ISBN 978-3-8053-2449-6).
Notes et références
- « Le temps des musées », sur www.college-de-france.fr (consulté le )
- (en)Page correspondant Ă cette sculpture sur Google Art & Culture.
- Ce portrait simple, en terre cuite, d'une jeune fille se situe dans la tradition des portraits de l’Italie du centre, remontant aux Étrusques jusqu’aux portraits de la république romaine. Cependant, la petite tresse dans le cou est à la mode des premiers temps d’Auguste. Des traces de couleur permettent de supposer que la tête, à l'origine, a été peinte.