Alphonse Rodet

Alphonse Rodet passe les six premières années de sa vie à Lyon où son père possédait un petit atelier de mécanique, puis déménage à Anneyron (Drôme). Il passe son certificat d'étude à l'École Communale, puis entre en apprentissage dans la fabrique de poterie dont son père est employé. La famille retourne à Lyon, et Alphonse Rodet devient « dessinandier » (terme utilisé entre Rhône et Saône pour désigner l'activité de dessinateur en soierie), et il continua d'exercer cette activité pendant un demi-siècle en même temps que la peinture[3].

Alphonse Rodet est appelé à servir dans l'armée française du 6 octobre 1911 jusqu'au 18 août 1919. Il a pu obtenir une permission de ' jours pour épouser Adeline Devaux, elle aussi dessinatrice en soierie[3].

Le 4 février 1975, à l'âge de 85 ans, Alphonse Rodet se jette dans le Rhône à la suite de la réception d'une lettre du contrôleur des contributions directes lui reprochant de ne pas avoir déclaré son atelier[4].

Une rue de Lyon, dans le 8^e arrondissement, porte son nom.

Il est l’auteur de plus de 1 950 œuvres dont un fonds est accessible au musée des beaux-arts de Lyon. La qualité de ses nombreuses « natures mortes » témoigne de l’excellence de son travail. Il a été inhumé à Lyon, au cimetière de Loyasse, avec sa femme la poétesse Adeline Devaux (1888-1965).

René Deroudille (1911-1992), critique d’art, a écrit un ouvrage sur Alphonse Rodet.