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Alphonse Collin

Alphonse Collin, nĂ© le Ă  PlĂ©lo et mort le Ă  VendĂ´me, est un homme politique, maire de VendĂ´me du au , et rĂ©sistant français, fondateur du groupe « VendĂ´me A Â».

Alphonse Collin
Nom de naissance Alphonse Jean Marie Collin
Naissance
Plélo, Côtes-du-Nord, France
Décès
VendĂ´me, Loir-et-Cher, France
Nationalité France Français
Profession
Homme politique
Distinctions
Ascendants
Père : Alphonse Collin
Mère : Anne Marie Besnard
Conjoint
Épouses : Antoinette Allain
Jeanne Marie Camille Gueugnon

Biographie

Première Guerre mondiale

Détails sur les services extraordinaires rendus par l'officier Alphonse Collin, chef de bataillon au centre de mobilisation d'infanterie n°112 :

  • Ordre de la brigade n°28 du : « PlacĂ© Ă  un rentrant de la ligne oĂą l'ennemi menaçait d'envelopper nos troupes, a rĂ©ussi, grâce Ă  son sang-froid Ă  tenir dans les positions successives jusqu'Ă  ce que toutes les troupes valides aient pu se replier ».
  • Ordre de la brigade n°61 du : « Officier brillant qui s'est distinguĂ© au feu au dĂ©but de la campagne. AppelĂ© Ă  organiser une CM (?) a su donner de l'audace et du cran Ă  ses mitrailleurs qui le sous un feu violent de l'artillerie allemande bombardant leurs postes ont pu arrĂŞter net les dĂ©tachements d'attaque de l'ennemi ».
  • Ordre du rĂ©giment n°174 du : « Officier très actif s'est toujours fait remarquer par sa bravoure et son entrain n'a cessĂ© d'ĂŞtre en toutes circonstances d'un bel exemple pour ses hommes ».
  • BlessĂ© le par gaz asphyxiant.
  • Ordre de la division n°138 du : « Officier animĂ© d'un bel esprit militaire, plein d'entrain, très actif, a demandĂ© Ă  ses hommes et a obtenu d'eux grâce Ă  son aptitude personnelle un effort prolongĂ© sous un bombardement d'obus toxiques et ordinaires ».
  • Ordre du rĂ©giment n°869 du : « Au cours d'une dure pĂ©riode de combats de 20 jours, a Ă©tĂ© pour son chef de corps l'auxiliaire le plus dĂ©vouĂ©, se prodiguant jour et nuit pour assurer le service dont il Ă©tait chargĂ© »[1].

RĂ©sistance

Les premières allocutions pour la création d'une équipe eurent lieu lors d'une entrevue entre Louis Gaspard et Robert Girond, le lendemain du déclenchement de l'opération Barbarossa lors de laquelle l'armée allemande envahit l'URSS le . Durant cette soirée Louis Gaspard déclara « c'est dans la poche, il faut que nous fassions quelque chose ».

Quelques semaines plus tard, Alphonse Collin, alors maire de VendĂ´me, crĂ©Ă© autour d'un noyau de patriotes le groupe « VendĂ´me A Â», premier rĂ©seau de rĂ©sistance en vendĂ´mois. Il fut affiliĂ© au rĂ©seau Cincinnatus de Roger Souchère dès 1941[2].

Fin du combat

Au cours des annĂ©es qui suivirent, les autoritĂ©s allemandes de l'arrondissement eurent des suspicions quant aux activitĂ©s anti-nationales de Alphonse Collin, il fut arrĂŞtĂ© puis relâchĂ© faute de preuves. Fin 1943 la pression se fait sentir autour du maire de la ville. Le l'arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral n° 4780 est publiĂ© et dĂ©clare « dĂ©missionnaire d'office Â» Alphonse Collin qui s'enfuit. Louis Gaspard reprend alors la direction de la section jusqu'au , date Ă  laquelle le rĂ©seau tombe Ă  la suite de « l'affaire des aviateurs amĂ©ricains »[3] - [4] - [5].

Décès

Retraité de la préfecture de police où il a été inspecteur d'hygiène, Alphonse Collin décède le à Vendôme. Il est inhumé au cimetière de Plélo, son village de naissance.

Vie privée

Il a quatre enfants, dont Jean Collin, résistant, agent P2 du FFC, membre des réseaux Cincinnatus et Hector sous la houlette de Roger Souchère et de Alfred Heurtaux. Jean Collin est arrêté le et est déporté au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche, d'où il rentrera rescapé.

DĂ©corations

LĂ©gion d'honneur

  • Le , Alphonse Collin est nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur par dĂ©cret du ministre de la guerre.
  • Le , il est nommĂ© au grade d'officier de la LĂ©gion d'honneur par dĂ©cret du ministre de la guerre[6].

MĂ©dailles

Notes et références

  1. « Ministere de la culture - Base Léonore - Page 15/19 du doosier », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. Gilbert Rigollet, Le vendĂ´mois sous l'occupation : chroniques 1938-1945, VendĂ´me, G. Rigollet, , 270 p. (ISBN 2-9500354-0-X), p. 114
  3. Gilbert Rigollet, Le vendĂ´mois sous l'occupation : chroniques 1938-1945, VendĂ´me, G. Rigollet, , 270 p. (ISBN 2-9500354-0-X), p. 134, 135, 136
  4. « histoire 41 - arrêté préfectoral n°4780 du 10 janvier 1944 »
  5. Gilbert Rigollet, Le vendĂ´mois sous l'occupation : chroniques 1938-1945, VendĂ´me, G. Rigollet, , 270 p. (ISBN 2-9500354-0-X), p. 105, 106, 114, 115
  6. « Ministere de la culture - Base Léonore - Page 1/19 du doosier », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Gilbert Rigollet, Le vendĂ´mois sous l'occupation : chroniques 1938-1945, VendĂ´me, 1984, 270 p., (ISBN 2 9500354 0 X).
  • Jean-Jacques Loisel et Jean-Claude Pasquier, Des tĂ©nĂ©bres Ă  la lumière : Le VendĂ´mois de 1939 Ă  1945, VendĂ´me, Editions Sutton, 2002, 155 p., . (ISBN 978-2842537814).
  • Jean-Jacques Loisel et Jean-Claude Pasquier, Un lycĂ©e dans la guerre : le lycĂ©e Ronsard de VendĂ´me, 1939-1945, VendĂ´me, Editions du Cherche-Lune, 2004, 344 p., (ISBN 978-2904736322).
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