Aliya Moldagulova

Originaire de Bolaq (en), elle perd ses parents durant son enfance et est alors recueillie par un oncle vivant à Almaty où elle le rejoint. En 1935, la famille émigre à Léningrad. En 1939 elle est envoyée dans un l'orphelinat qui est évacué au lac Ladoga en 1942[1].

Le 1^er octobre 1942, Aliya Moldagulova obtient une bourse pour étudier dans une école d'aéronautique[1]. Après trois mois de scolarité, elle obtient une dérogation lui permettant d'intégrer l'Armée rouge.

En mai 1943, elle intègre une école de femmes-soldates où elle reçoit une formation de sniper. En juillet 1943, elle intègre une unité combattante. En janvier 1944, sa brigade tend une embuscade à des Allemands sur un chemin de fer près de Novosokolniki[2]. Se rendant compte que le commandant de la brigade est porté disparu, elle prend la tête de l'unité et aurait crié « Pour la mère patrie ! Allons-y ! » et la brigade l'aurait alors suivi pour combattre les Allemands en corps à corps au cours desquels elle est blessée mortellement par balle. Elle est créditée de 91 tués au cours de sa carrière[2].

Elle est enterrée dans une fosse commune à Monakovo dans l'oblast de Pskov[3].

• Le 9 mai 1995, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Kazakhstan émet un timbre qui lui est dédié[4].

• En 1997, un monument en son hommage est érigée à Astana[5].

• Une statue lui rend hommage à Novossokolniki, là où elle a été tuée au combat.

• Il existe une rue Moldagulova à Moscou, ainsi qu'à Saint-Pétersbourg.

• L’aéroport d’Aktioubé porte son nom.