Alix de Brabant
Alix de Brabant, née vers 1285 et morte en 1315, fille de Godefroy d'Aerschot, petite-fille du duc de Brabant Henri III, nièce de la reine Marie, épouse du roi de France Philippe III le Hardi, devient en 1302 l'épouse de Jean III d'Harcourt, un puissant seigneur du duché de Normandie.
Alix de Brabant | ||
Titre | Dame d'Harcourt | |
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Prédécesseur | Jeanne de Châtellerault | |
Successeur | Isabeau de Parthenay | |
Biographie | ||
Décès | ||
Père | Godefroy d'Aerschot | |
Mère | Jeanne Isabeau de Vierzon | |
Conjoint | Jean III d'Harcourt | |
Enfants | Voir section | |
Biographie
Origines familiales et formation
Son père, Godefroy d'Aerschot (?-1302), est le fils d'Henri III de Brabant (1231-1261) et d'Adélaïde de Bourgogne (1233-1273).
Sa mère est Jeanne Isabeau de Vierzon, qui a épousé Godefroy en 1277.
Elle est le quatrième enfant de la fratrie, l'aîné, Jean, étant né en 1281.
Héritière de la maison de Vierzon, Alix porte le titre de dame de Mézières-en-Brenne et tient le château de La Ferté-Imbault (actuel Loir-et-Cher, en Sologne), qu'elle apporte en dot à son époux.
Mariage et descendance
Elle épouse en 1302 Jean III d'Harcourt (?-1329), seigneur d'Harcourt, mais aussi vicomte de Châtellerault, baron d'Elbeuf[1].
De ce mariage naissent :
- Jean IV d'Harcourt, premier comte d'Harcourt (mort en 1347 à la bataille de Crécy) ;
- Louis d'Harcourt, vicomte de Saint-Paul, seigneur de Montgommery ;
- Geoffroy d'Harcourt (mort en 1356), vicomte de Saint-Sauveur (qui passe en 1345 au service du roi d'Angleterre et participe à la bataille de Crécy) ;
- Marie d'Harcourt, épouse de Jean II de Clère ;
- Isabeau d'Harcourt, épouse de Jean II de Brienne, vicomte de Beaumont ;
- Alix d'Harcourt, épouse d'André, seigneur de Chauvigny et de Châteauroux (tué en 1356 à la bataille de Poitiers) ;
- Blanche d'Harcourt, épouse d'Hugues Quieret, seigneur de Tours-en-Vimeu (amiral de France, sénéchal de Beaucaire et de Nîmes, mort lors d'un combat naval contre les Anglais en 1340).
Morte en 1315, elle est inhumée en Touraine, dans la collégiale Sainte-Marie-Madeleine du château de Mézières qu'elle a fondée en 1333[2].
Notes et références
- Gilles-André de La Roque, Histoire généalogique de la maison de Harcourt, Paris, Sébastien Cramoisy, 1662.
- Françoise Perrot, « L'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne », dans Congrès archéologique de France, 142e session Bas-Berry 1984, Paris, Société française d'archéologie, , p. 192-200.