Alexis Santini

Fils d’agriculteur,il fait ses études à l’école d’Ota.Il débute la vie active en assurant la liaison en car entre Ota et Ajaccio[1]. Issu du rang, il débute sa carrière militaire au bataillon de l'air à Istres en 1935.Il est admis sur concours à l'École de Formation des Sous-Officiers du Personnel Navigant en 1938,m.il est nommé sergent puis breveté pilote en mai 1939[2].

Il sera transformé sur avion Bloch 174 après une instruction à Tours.il rejoint le groupe 2/36 à isteres (dissout le 28 août 1940.il sera affecté à l’escadrille de chasse de reconnaissance de nuit 1/13 à Nîmes .en 1941 il rejoint la résistance où il est reconnu pour ses compétences.il crée dans la Drôme le maquis crupies et en assure la direction.il se distingue dans les combats en Isère. Il obtient La Croix de guerre 1939-1945 avec palme et plus tard une citation a l’ordre de la division le 2 septembre 1944 ( homologué par la décision numéro 1299 en date du 7 novembre 1945)[3]. En octobre 1944 il rejoint l’aviation des alpes. Il effectue des missions d’observation. Le 25 mars 1945 il est cité à l’ordre de l’escadrille et termine la guerre avec le grade sous-lieutenant.

Il s’engage pour effectuer des missions d’évacuation sanitaire dangereuses.A la fin d’une permission en france en 1949, le ministère de l’air lui demande si il est volontaire pour faire un stage d’hélicoptère avant de repartir en Indochine.brevet en main il rejoint l’Indochine en avril 1950.il réceptionne les deux premiers Hiller 360 acheté par le service de santé.les appareils sont destinés à récupérer les blessés.il devait être capable de se livrer à toutes sortes d’évacuations.Sa première mission eut lieu le 16 mai 1950 ,4 jours après la présentation officielle à laquelle assister la Medecin capitaine Valérie André.a ce moment-là il était le seul pilote d’hélicoptère en Indochine.Par la suite une célèbre méthode d’approche porte le nom de santini[4].

Il effectue en 1955 un voyage aux États-Unis pour une mission d’études demandé par le ministère de l’air sur les hélicoptères lourds.il recommande le Sikorsky H-34.

D’octobre à décembre 1955 il est l’adjoint du colonel devillier commandant mixte d’hélicoptère numéro 57 à Boufarik.il est rappelé en janvier 1956 pour créer l’école de formation des pilotes d’hélicoptère à Chambéry.il formera des centaines de pilotes. En 1958 il retourne en Algérie comme commandant et chef du bureau hélicoptère de la 5e région aérienne .À l’automne 1961 il est nommé directeur des hélicoptères et des commandos de l’air à Villacoublay.il quitte le service actif le 31 octobre 1963[5].il est victime d’un crash lors de la tentative de récupération des alpinistes jean vincendon et François Henry à la Noël 1956.