Alexandre Louis de Fontbonne
Alexandre Louis de Fontbonne né le à Étoile-sur-Rhône dans la Drôme et mort le dans le massif de l'Esterel, est un général de division de la Révolution française.
Alexandre Louis de Fontbonne | ||
Portrait d'Alexandre Louis de Fontbonne. | ||
Naissance | Étoile-sur-Rhône, Drôme |
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Décès | (à 45 ans) assassiné dans le Massif de l'Esterel |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1769 – 1796 | |
Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres de la Révolution française |
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Distinctions | Chevalier de Saint-Louis | |
Famille
Alexandre-Louis de Fontbonne naît à Étoile-sur-Rhône le . Le , tenant garnison au Cap-Haïtien, il épouse Bonne-Marie-Anne de Bonnefons, fille de Guillaume et d'Anne Pinaudier.
Carrière
Le , le roi lui donne la charge de sous-lieutenant en la compagnie de Cabrières dans le régiment d'infanterie d'Auvergne, vacante par l'abandonnement du chevalier de Frolich, et le , celle de lieutenant au même régiment, dans la compagnie de Barjac, en remplacement de Saint-Florent, promu capitaine-commandant. C'est cette même année qu'il s'embarque pour les Indes occidentales, où il fait avec sa compagnie, neuf campagnes consécutives de 1775 à 1783. Lieutenant en deuxième dans le régiment d'Auvergne, devenu Gâtinais en 1776. Premier-lieutenant le . Capitaine en deuxième le . Il est grièvement blessé à la tête par un éclat de bombe au siège de Yorktown en Virginie, dans la nuit du , et sa vue en est pour toujours affaiblie.
Le , Fontbonne est promu capitaine-commandant dans le régiment de Gâtinais, devenu Royal-Auvergne. Chevalier de Saint-Louis le , lieutenant-colonel du 18e régiment d'infanterie le , colonel le , il est au camp de Bruxelles en novembre de la même année, et sait dans ces temps troublés, admirablement maintenir l'ordre et la discipline dans son régiment. Sa conduite à la bataille de Jemmapes, où il commande le centre, le fait nommer général de brigade employé à l'armée des Ardennes le .
Suspension
Il est suspendu de ses fonctions en , par le ministre de la Guerre Jean-Baptiste Bouchotte, comme ci-devant noble. Il n'est plus aux armées, mais a encore, selon sa propre expression : « le bonheur de se rendre utile à la patrie ». Ancien député aux assemblées de Romans et de Vizille, membre fondateur de la Société populaire, il est chargé, après la Terreur, de réorganiser la municipalité d'Étoile.
Réintégration
Sa suspension est levée le . Le 14 messidor an III, il est nommé général de division à dater du 25 prairial (), et employé à l'armée des Alpes et d'Italie. Employé comme inspecteur au corps d'armée d'Italie le , il est autorisé à prendre sa retraite le . Il cesse ses fonctions le et meurt assassiné dans la forêt de Lestrelle (sans doute le massif de l'Esterel) le .