Alexandre Labadié
Alexandre Labadié, né le à Lézignan-Corbières (Aude) et décédé le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un homme politique français.
Alexandre Labadié | |
Fonctions | |
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Député | |
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Gouvernement | IIIe RĂ©publique |
Groupe politique | Gauche républicaine |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Résidence | Deuxième circonscription d'Aix-en-Provence |
Il est le frère aîné de Osmin Labadié, également homme politique.
Biographie
Il s'établit vers l'âge de 20 ans négociant en draps à Marseille[1]. Républicain opposé au gouvernement impérial, il devient membre de la commission municipale de Marseille dès 1848 puis conseiller municipal en 1865.
En 1870, il participe activement à la campagne contre le plébiscite de Napoléon III. Après la défaite de Sedan et la constitution du gouvernement de la Défense nationale le , il exerce quelques semaines les fonctions de préfet des Bouches-du-Rhône et s'en démet le .
Il dirige alors un journal avec Henri Fouquier, La Vraie République et entre en 1871 au Conseil général des Bouches-du-Rhône dont il est élu président.
Ses positions politiques l'amenèrent à avoir des démêlés avec les préfets du département dont Jacques de Tracy en 1874. Le conflit avec ce dernier s'envenime au point de donner lieu à un échange épistolaire très vif entre Alexandre Labadié et le duc de Broglie alors ministre de l'Intérieur.
Battu en aux municipales avec la liste de républicains qu'il conduisait, il démissionne de son mandat de conseiller général.
Poursuivi puis condamné au civil pour avoir fait arrêter l'ancien commissaire central de Marseille (lequel s'était suicidé en prison) durant son exercice de préfet, il se porte candidat aux sénatoriales du et y échoue.
Ensuite candidat aux législatives il est élu le suivant sous l'étiquette de la gauche républicaine.
Le , il fait partie des 363 parlementaires qui votent la motion de censure contre le duc de Broglie. Après la dissolution du parlement par Mac Mahon les nouvelles élections sont une victoire pour la gauche et il retrouve son siège.
Très vivement combattue par le parti radical sa nouvelle candidature à la députation échoue lors des élections du . Ne s’avouant pas vaincu, pour autant, il fonda un parti républicain modéré qui porta son nom : les labadiéristes[1].
Mandats effectués
- Conseiller général des Bouches-du-Rhône et président du Conseil général de 1871 à 1874
- Député des Bouches-du-Rhône, deuxième circonscription d'Aix-en-Provence, du au
- Député des Bouches-du-Rhône, deuxième circonscription d'Aix-en-Provence, du au
Sources
- « Alexandre Labadié », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Roger Vignau, « LABADIÉ Alexandre », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)