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Alexandre Antigna

Alexandre Antigna[alpha 1], né le à Orléans et mort le à Paris 17e, est un artiste peintre français.

Alexandre Antigna
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Pierre Alexandre Antigna
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Autres informations
Mouvement
Maître
Genre artistique
Distinction
Ĺ’uvres principales
Après le bain, L'Incendie

Biographie

Admis à l'École des beaux-arts de Paris en 1839, élève pendant un an de Sébastien Norblin puis durant sept ans de Paul Delaroche, Alexandre Antigna est avant tout le peintre des humbles, ainsi qu'en témoignent ses œuvres les plus célèbres : L'Éclair (1848, musée des Augustins de Toulouse), L'Incendie (1850-1851, musée des Beaux-Arts d'Orléans) ou encore La Halte forcée (1855, musée des Augustins de Toulouse). Dans les années 1850, son tableau Après le bain (ou Les Baigneuses, 1849, musée des Beaux-Arts d'Orléans) fait scandale dans sa ville natale.

Très vite classé parmi les réalistes et rapproché de Gustave Courbet, Antigna se distingue malgré tout du maître d'Ornans par la poésie et la religion dont il imprègne ses sujets. À partir de 1860, plus serein, il s'illustre notamment dans des portraits d'Aragonaises, des paysages marins et de nombreuses scènes bretonnes.

Ses sujets traitent aussi de la discrimination entre les citadins et les pauvres villageois au XIXe siècle.

En 1861, il épouse Hélène-Marie Pettit, également peintre (élève d'Auguste Delacroix [1809-1868] et d'Antigna) petite-fille d'Ambroise Rendu. Leur fils, André-Marc Antigna, est peintre et miniaturiste. Le beau-frère d'Alexandre Antigna, le critique d'art Eugène Loudun, préface le catalogue de la vente qui a lieu après son décès.

Une biographie détaillée du peintre a été écrite en 2007 par Christian Jamet aux Éditions Demeter. Une nouvelle édition, augmentée et enrichie, est parue en 2017 chez Corsaire Éditions.

Il est inhumé dans la division 21 au Cimetière de Montmartre.

Collections publiques

Chronologie

  • Étude de tĂŞte de vieille femme, vers 1844, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Portrait de Madame Grenalgh, 1848, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • L'Éclair, 1848, (Paris, musĂ©e d'Orsay. En dĂ©pĂ´t au musĂ©e des Augustins de Toulouse)
  • La Veuve (titre original) ou La Mort du Pauvre, 1849, huile sur toile, 130,5x196,5 cm, musĂ©e Charles-de-Bruyères, Remiremont ;
  • Après le bain, 1849, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • L'Incendie, 1850, 262x282 cm, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Étude de jeune fille en buste, vers 1850, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Portrait de Monsieur LainĂ©, 1850, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Autoportrait Ă  l'âge de 35 ans, 1852, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • La FĂŞte Dieu, 1855, musĂ©e des Augustins de Toulouse ;
  • La Halte forcĂ©e, 1855, musĂ©e des Augustins, Toulouse ;
  • Jeune Breton endormi, 1857, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Pauvre femme, 1857, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Jeune Breton endormi, 1859, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • IntĂ©rieur breton, 1861, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Marchand d'images, 1862, musĂ©e des Beaux-Arts de Bordeaux ;
  • SoirĂ©e d'Ă©tĂ©, 1862, musĂ©e de Dinan ;
  • Miroir des bois, 1864, musĂ©e des Beaux-Arts de Bordeaux ;
  • Jeune fille au voile, 1865, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Inspiration, 1865, huile sur papier marouflĂ© sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Aux Ă©coutes, vers 1867, huile sur toile, 117,3 Ă— 110 cm, musĂ©e des Beaux-Arts de Chartres[1] ;
  • Le Roi des moutards, 1869, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Cousquet-hi (Elle dort), 1872, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Aragonaises d'Anso, 1872, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans ;
  • Les Deux voix, 1875, huile sur toile, musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans.

Dates non documentées

Bibliographie

  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, articles sur Alexandre, Marie-HĂ©lène et Marc Antigna, Ă©ditions GrĂĽnd, Paris, 1976.
  • Catalogue de l'exposition Antigna au musĂ©e des beaux-arts d'OrlĂ©ans, prĂ©face de David Ojalvo, 1978.
  • Marie-Christine Delacroix, « Le centenaire de Jean-Pierre-Alexandre Antigna », dans Journal de l'amateur d'art, 1e .
  • Daniel Yonnet et AndrĂ© Cariou, «Alexandre Antigna, Le Marchand d'images », dans Le Finistère des peintres, p. 44, Éditions Ouest-France, 1999.
  • Christophe Rameix, L'École de Crozant - Les peintres de la Creuse et de Gargilesse 1850-1950, p. 30, Éditions Lucien Souny, 1991-2002.
  • Christian Jamet, Antigna ou la passion des humbles, prĂ©face d'Isabelle Klinka-Ballesteros, conservateur en chef des musĂ©es d'OrlĂ©ans, Les Éditions Demeter, 2007.
  • Christian Jamet, Antigna ou la passion des humbles, prĂ©face d'Isabelle Klinka-Ballesteros, conservateur en chef des musĂ©es d'OrlĂ©ans, nouvelle Ă©dition enrichie 2017 Corsaire Éditions

Notes et références

Notes

  1. NĂ© Jean-Pierre-Alexandre Antigna.

Références

  1. Émile Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition), Chartres, impr. de E. Garnier, , 124 p. (BNF 30080667, lire en ligne), p. 2.
  2. « La fileuse endormie », notice no 00000095687, base Joconde, ministère français de la Culture.

Liens externes

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