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Alexandra Skotchilenko

Alexandra Iourievna Skotchilenko (en russe : Александра Юрьевна Скочиленко), aussi connue sous le nom de Sacha Skotchilenko, est une musicienne et artiste russe, opposante politique à Vladimir Poutine, connue pour son opposition à la guerre en Ukraine de 2022. Elle est incarcérée dans l'attente d'un procès où elle encourt jusqu'à 15 ans de prison ferme.

Alexandra Skotchilenko
Alexandra Skotchilenko lors d'une audience judiciaire le 30 mai 2022
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Alexandra Iourievna Skotchilenko
Nationalité
Formation
Institut d'État russe des arts de la scène
Université d'État de Saint-Pétersbourg
Faculté des arts libéraux et des sciences de l'université d'État de Saint-Pétersbourg (en)
Activités
Autres informations
Distinction
100 Women ()

Biographie

Alexandra Skotchilenko est née le 13 septembre 1990 à Leningrad, en Union soviétique, aujourd'hui Saint-Pétersbourg, en Russie.

Skotchilenko est une ancienne élève du College Smolny (en), le département des arts et des sciences de l'université d'État de Saint-Pétersbourg.

Elle est l'une des premières Russes à s'engager en faveur du traitement des maladies mentales en Russie, et publie un livre de référence sur ce sujet, en 2014, intitulé "Livre sur la dépression".

Après avoir participé à une manifestation contre la guerre le 24 février 2022, Alexandra Skotchilenko est condamné à une amende de 30 000 roubles.

Le 31 mars, Alexandra Skotchilenko est arrêtée pour « avoir mis des fragments de papier à la place d'étiquettes de prix, contenant sciemment de fausses informations sur l'utilisation des forces armées russes » dans un supermarché de Perekrestok. Les messages qui lui sont attribués comprenaient des informations sur la frappe aérienne du théâtre de Marioupol le 16 mars indiquant que « l'armée russe a bombardé une école d'art à Marioupol où environ 400 personnes se cachaient des bombardements », une action présentée par la justice russe comme motivée par la « haine politique envers la Russie »[1].

En vertu des lois russes récemment introduites sur les fausses informations, elle risque une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans d'emprisonnement si elle est reconnue coupable[2].

Sa captivité est médiatisée par Amnesty International, qui s'engage à ses côtés pour la défendre et mobilise les acteurs internationaux en vue d'obtenir sa libération[3].

Références

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