Accueil🇫🇷Chercher

Alexander Marshack

Alexander Marshack, né le à New York (dans le Bronx) et mort le à New York (à Manhattan), est un archéologue, préhistorien et chercheur indépendant américain, spécialiste du Paléolithique supérieur. Il a travaillé pendant de nombreuses années pour le magazine américain Life, avant de s'orienter vers l'archéologie préhistorique.

Alexander Marshack
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  86 ans)
Manhattan
Nationalité
Activités

Biographie

Alexander Marshack a obtenu une licence en journalisme du City College of New York. Il a travaillé pendant de nombreuses années pour le magazine américain Life.

Bien que dépourvu de doctorat (PhD), Marshack a été embauché en 1963 comme chercheur associé par le musée Peabody d'archéologie et d'ethnologie de l'université Harvard, grâce au soutien du chercheur américain Hallam Movius, ce qui lui a permis d'accéder aux collections archéologiques publiques et de l'université, non accessibles sans accréditation[1].

Il s'est fait connaitre du grand public par la publication en 1972 de l'ouvrage Les racines de la civilisation, où il proposait la théorie controversée selon laquelle les séries d'entailles incisées relevées sur certains ossements du Paléolithique supérieur trouvés en France étaient les traces d'un système de calendrier lunaire préhistorique notant l'écoulement du temps[2].

Par l'analyse au microspcope, Marshack suggĂ©rait que des entailles sur ossements Ă  première vue alĂ©atoires pouvaient parfois ĂŞtre interprĂ©tĂ©es comme des sĂ©ries structurĂ©es de nombres. Par exemple, une plaque en os trouvĂ©e dans la grotte de ThaĂŻs, dans la DrĂ´me, en France, datĂ©e d'environ 12 000 ans avant le prĂ©sent, montre des sĂ©ries de 29 entailles, suggĂ©rant une correspondance avec le cycle lunaire[3].

Avant les recherches de Marshack, la plupart des préhistoriens du Paléolithique supérieur en France se focalisaient sur l'art préhistorique, et notamment l'art pariétal, et accordaient peu d'attention aux marques figurant sur des ossements ou des plaques en pierre trouvés sur les mêmes sites

Le travail de Marshack a d'abord été critiqué comme une surinterprétation de certains artéfacts controversés[4]. Cependant, son travail a eu un impact majeur sur l'étude de cette période. En 2009, un livre a été publié en son honneur avec des contributions de nombreux spécialistes de la période[5].

Alexander Marshack est mort en décembre 2004.

Publications

  • Alexander Marshack, The World in Space, Ă©d. Dell / Laurel, 1958
  • Alexander Marshack, The Roots of Civilization: the Cognitive Beginning of Man’s First Art, Symbol and Notation, New York, McGraw-Hill, 1972
  • Alexander Marshack, The TaĂŻ plaque and calendrical notation in the Upper Paleolithic, Cambridge Archaeological Journal, volume 1, p.25-61, 1991

Références

  1. (en) « Obituary: Alexander Marshack », The Times (London),‎ (lire en ligne)
  2. (en) Alexander Marshack, The Roots of Civilization: the Cognitive Beginning of Man’s First Art, Symbol and Notation, New York, McGraw-Hill, 1972
  3. (en) Alexander Marshack, The TaĂŻ plaque and calendrical notation in the Upper Paleolithic, Cambridge Archaeological Journal, volume 1, p.25-61, 1991
  4. (en) Judy Robinson, Not counting on Marshack: a reassessment of the work of Alexander Marshack on notation in the Upper Palaeolithic, Journal of Mediterranean Studies, volume 2 (1), p.1-16, 1992
  5. (en) Paul Bahn (dir.), An Enquiring Mind: Studies in Honor of Alexander Marshack, American School of Prehistoric Research Monograph, Oxford, Oxbow Books, 2009

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.