Aleksandra Akimova
Aleksandra Fédorovna Akimova (en russe : Александра Фёдоровна Акимова), née le et morte le à Moscou, est une navigatrice dans un escadron du 588 NBAP pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1994, elle devient l'une des quelques femmes ayant reçu le titre d'héroïne de la fédération de Russie.
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Distinctions | Liste détaillée Héros de la fédération de Russie Médaille commémorative du 850e anniversaire de Moscou (en) Médaille du centenaire de la naissance de Lénine (en) Médaille de Vétéran du Travail (en) Médaille du Jubilé des « 65 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille du Jubilé des « 60 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille du Jubilé des « 20 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille du Jubilé des « 50 Ans des Forces armées de l'URSS » (en) Médaille du 800e anniversaire de Moscou (en) Médaille du 30e anniversaire de la Victoire sur l'Allemagne Médaille du Jubilé des « 70 ans des Forces armées de l'URSS » (en) Médaille du Jubilé des « 60 Ans des Forces armées de l'URSS » (en) Ordre de la Guerre patriotique Médaille du Jubilé des « 50 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 Ordre de Lénine Ordre de l'Étoile rouge Ordre de la Guerre patriotique de 2e classe Ordre du Drapeau rouge Médaille du Jubilé des « 40 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Ordre de la Guerre patriotique de 1re classe Médaille du Courage Médaille de Joukov (en) Médaille de la libération de Varsovie Médaille pour la défense du Caucase Garde soviétique |
Enfance
Akimova est née le dans une famille de paysans du village de Skopinsky dans le gouvernement de Riazan de la république socialiste fédérative soviétique de Russie. Après avoir obtenu son diplôme de l'école secondaire, elle commence des études d'Histoire à l'Institut Pédagogique de Moscou ainsi que des cours de soins infirmiers. Après l'invasion allemande de l'Union soviétique en 1941, elle demande à s'enrôler dans l'Armée rouge, mais sa demande est initialement refusée et elle est alors envoyée aider à la construction de fortifications défensives autour de Mojaïsk[1].
Carrière militaire
Après que Marina Raskova ai poussé Staline à approuver la création de trois régiments de l'armée de l'air féminins, les femmes ayant demandées à rejoindre à l'armée mais qui avaient été refusées sont rappelées et envoyées à l'entraînement. Beaucoup d'entre eux sont envoyées à l'école d'aviation militaire Engel à Saratov. Akimova est mise dans un groupe d'apprenties navigatrices, où elle suit un cours accéléré de navigation, cours qui dure trois ans en temps de paix mais qui fut compressé en trois mois en raison de la guerre. Après avoir terminé le cours, les aviatrices sont déployées sur le Front du Sud en , mais Akimova n'est pas désignée pour participer à un vol avant . À partir de là et jusqu'à la fin de la guerre en 1945, Akimova fait 715 sorties de combat sur une biplan Polikarpov Po-2. En , elle est nominée pour le titre d'héroïne de l'Union soviétique sous l’impulsion de Konstantin Vershinin (en) et du maréchal de l'Union soviétique, Konstantin Rokossovski, mais les papiers de la candidature sont égarés avant d'arriver devant le Soviet Suprême. Sa candidature la cite comme ayant accumulée 805 heures de vol de combat et 680 sorties en , sorties pendant lesquelles elle a lancé 94 tonnes de bombes, détruisant deux dépôts de munitions, deux bacs, deux projecteurs, et sept voitures ainsi que le largage de 450 000 dépliants anti-allemands[2] - [3].
Après-guerre
Après la fin de la guerre, Akimova est démobilisée de l'armée en et retourne à ses études à l'Institut pédagogique de Moscou. En 1952, elle commence à enseigner à l'Institut d'aviation de Moscou, où elle enseigne pendant 40 ans jusqu'à sa retraite en 1992[1] - [4].
En 1994, elle reçoit le titre d'héroïne de la fédération de Russie pour son service dans l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale, après que l'information sur sa nomination perdue pour le titre d'héroïne de l'Union soviétique soit devenue publique. Elle est également une membre active du mouvement des anciens combattants et participe à de nombreux défilés de la victoire. Elle meurt le et est enterrée au Cimetière Troïekourovskoïe de Moscou[5].
Hommages
Distinctions
Références
- (ru) « Акимова Александра Фёдоровна », warheroes.ru (consulté le ).
- (ru) « Акимова Александра Федоровна », airaces.narod.ru (consulté le ).
- (ru) календарь, « Боевой штурман Александра Акимова », rosgeroika.ru (consulté le ).
- (ru) « Командир эскадрильи », www.ug.ru (consulté le ).
- (ru) « Фотодокументы :: Герои страны », www.warheroes.ru (consulté le ).
- (ru) Narcissova, Maia, « На севере столицы увековечили память легендарной «ночной ведьмы», советской летчицы Александры Акимовой », Север столицы, (lire en ligne).
- (ru) « Акимова Александра Федоровна, Орден Красного Знамени », pamyat-naroda.ru (consulté le ).
- (ru) « Акимова Александра Федоровна, Орден Отечественной войны II степени », pamyat-naroda.ru (consulté le ).
- (ru) « Акимова Александра Федоровна, Орден Отечественной войны I степени », pamyat-naroda.ru (consulté le ).
- (ru) « Акимова Александра Федоровна, Орден Красной Звезды », pamyat-naroda.ru (consulté le ).
- (ru) « Акимова Александра Федоровна, Медаль "За отвагу" », pamyat-naroda.ru (consulté le ).
- (ru) « Подвиг народа », podvignaroda.ru (consulté le ).