Aldo Berti
Aldo Berti, né à Florence le , mort à Rignano sull'Arno le [1], est un acteur italien.
Biographie
Aldo Berti dĂ©bute sur les Ă©crans en 1956 dans le film Amours de vacances (Tempo di villeggiatura) dâAntonio Racioppi. Ce n'est cependant qu'au dĂ©but des annĂ©es 1960 que sa carriĂšre prend son envol, pour participer Ă une trentaine de films. Il sera souvent dans des westerns spaghetti, avec des pseudonymes comme Richard McMoore ou Johnny Jordan.
Pendant ses années romaines, il a été le compagnon de Barbara Steele entre 1966 et 1968[2], puis de Sarah Churchill[2] et de Gabriella Ferri[2].
AprĂšs Rome, il se rend Ă Paris, Londres et Los Angeles[2]. Il entame une sĂ©rie de voyages Ă travers le monde. Le , il est mitraillĂ© sur le Nil avec un groupe d'enfants et de femmes auxquels il voulait porter secours dans le cadre de MĂ©decins sans frontiĂšres ; il survit et reste en prison quelque temps, avant d'ĂȘtre libĂ©rĂ© grĂące Ă l'intervention du gouvernement français en faveur du photographe Paul CarrĂ©[2].
Il a habité au Maroc [2]
Il meurt prĂšs de Florence en 2010 d'une tumeur au cerveau.
CaractĂšre
Maria Luisa Sapaziani, une amie romaine, le décrit ainsi : « C'era una dimensione dostoevskjana nel suo costante sorriso, nella sua indulgenza cristiana sÏ e no, nel suo tipo di saggezza di chi ha visto tutto e ne ha cancellato i due terzi (Il y avait une dimension dostoïevskienne dans son sourire constant, dans son indulgence chrétienne, dans son genre de sagesse à la façon de quelqu'un qui a tout vu et en a oublié les deux tiers) »[2]
Filmographie
- 1956 : Amours de vacances (Tempo di villeggiatura), dâAntonio Racioppi : Pio
- 1961 : Les Révoltées de l'Albatros (L'ammutinamento), de Silvio Amadio : un jeune forçat
- 1961 : Le Souteneur (Il mantenuto), d'Ugo Tognazzi : Righetto
- 1962 : Vénus impériale, de Jean Delannoy : le moribond à Saint-Domingue
- 1963 : Il regno del terrore, d'Umberto Paolessi
- 1964 : Una sporca faccenda (it), de Roberto Mauri
- 1965 : Creuse ta fosse, j'aurai ta peau (Perché uccidi ancora), de José Antonio de la Loma et Edoardo Mulargia : Gringo
- 1965 : Call-girls soixante-six (it) (Le notti della violenza), de Roberto Mauri : protecteur de Franca
- 1965 : Je te tuerai (Uno straniero a Sacramento), de Sergio Bergonzelli : Chris
- 1965 : La violenza e l'amore (it), d'Adimaro Sala
- 1966 : Un ange pour Satan (Un angelo per Satana), de Camillo Mastrocinque
- 1966 : Dieu est avec toi, Gringo (Vayas con dios, Gringo), d'Edoardo Mulargia : Bill
- 1966 : La Femme du désert (Gli amori di Angelica), de Luigi Latini De Marchi
- 1966 : Ramon le Mexicain (Ramon il messicano), de Maurizio Pradeaux : Jack Karson
- 1967 : Un dollar entre les dents (Un dollaro tra i denti), de Luigi Vanzi : Marinero
- 1967 : La Boue, le Massacre et la Mort (El Desperado), de Franco Rossetti : Jonathan
- 1967 : NĂ© pour tuer (Nato per uccidere), d'Antonio Mollica : Dudgett
- 1967 : Dernier Sursaut pour cinq indésirables (it) (Ballata da un miliardo), de Gianni Puccini
- 1967 : Quinze Potences pour un salopard (it), de Nunzio Malasomma
- 1968 : C'era una volta il West, de Sergio Leone : un joueur de poker dans le gang de Frank
- 1968 : Ă stato bello amarti (it), d'Adimaro Sala : un hippie avec Luca
- 1969 : El Puro, la rançon est pour toi (La taglia Ú tua... l'uomo l'ammazzo io!), d'Edoardo Mulargia : Cassidy
- 1970 : Sartana dans la vallée des vautours (Sartana nella valle degli avvoltoi), de Roberto Mauri : George Douglas
- 1970 : Bonnes funérailles, amis, Sartana paiera (Buon funerale amigos!... paga Sartana), de Giuliano Carnimeo : Colorado Joe (non crédité)
- 1970 : Ăchec Ă la maffia, de Warren Kiefer : Gacci
- 1970 : Killer amigo (Ehi amigo... sei morto!), de Paolo Bianchini : Black
- 1971 : On m'appelle Alléluia (Testa t'ammazzo, croce... sei morto - Mi chiamano Alleluja), de Giuliano Carnimeo
- 1971 : La spada normanna, de Roberto Mauri : Luky
- 1972 : Spirito Santo e le 5 magnifiche canaglie, de Roberto Mauri : Caccola
- 1972 : Un homme appelé Dakota (Un uomo chiamato Dakota), de Mario Sabatini (it)
- 1972 : Bada alla tua pelle, Spirito Santo!, de Roberto Mauri : Caccola
Références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en italien intitulĂ© « Aldo Berti » (voir la liste des auteurs).
- (en) « RIP Aldo Berti », sur westernallitaliana (consulté le )
- (it) Antonio Degl'Innocenti, « ALDO BERTI: Come in uno dei suoi FILM », toscanaoggi.it,â (lire en ligne, consultĂ© le )