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Albert Schultens

Albert Schultens ( – ) est un philologue et un orientaliste néerlandais.

Albert Schultens
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Université de Leyde ( - )
Université de Leyde (à partir du )
Université de Franeker
Université de Leyde
Maître

Biographie

Né à Groningue, il y étudie, puis part en 1706 à l'université de Leyde où il se spécialise dans l'hébreu et les langues apparentée. En 1707, il est à Utrecht, puis il retourne en 1708 à Groningue, où il est diplômé en théologie en 1709. Il devient alors pasteur à Wassenaar.

Il abandonne son poste paroissial en 1713 pour accepter la chaire d'hébreu à l'université de Franeker. Il y reste jusqu'en 1729, quand il est nommé à Leyde recteur du collegium theologicum, le séminaire pour les étudiants pauvres. De 1732 à sa mort, il est professeur de langues orientales à Leyde.

Il a été quelquefois appelé le père de la philologie comparative sémitique.

Ĺ’uvres

  • Dissertatio theologico-philologica de utilitate linguae Arabicae in interpretenda sacra lingua (1706), Ă©crite lorsqu’il Ă©tait encore Ă©tudiant Ă  Groningue. Cette dissertation a Ă©tabli la rĂ©putation de son auteur comme polĂ©miste et hĂ©braĂŻste de premier ordre. la polĂ©mique qu'elle provoqua fut due, non pas pour l'utilisation que fait Schultens des cognats arabes pour Ă©claircir les mots obscurs de la Bible, pratique acceptĂ©e de longue date parmi les Ă©rudits protestants comme Thomas van Erpe ou Jean Henri Hottinger, mais pour la relation qu'il Ă©tablit entre l'hĂ©breu et les autres langues sĂ©mitiques, comme l'arabe classique, l'aramĂ©en, le syriaque ou le guèze, qu'il qualifie de filles de l'hĂ©breu, voire de « dialectes ». Il rĂ©pond ainsi Ă  Jacques Gousset, qui avait publiĂ© son Commentarii linguae Ebraicae en 1702, et qui entendait retirer l'hĂ©breu du cercle des Ă©tudes philologiques en raison du caractère sacrĂ© de cette langue[1].
  • Oratio de linguae Arabicae antiquissima origine (1729). Dans cet ouvrage, Schultens modifie sa thĂ©orie, et qualifie l'hĂ©breu et l'arabe de langues-sĹ“urs, descendant toutes deux d'une langue plus ancienne aujourd'hui perdue, et reconnaissant mĂŞme Ă  l'arabe un caractère plus « pur » par rapport Ă  cette langue originelle du fait du relatif isolement des tribus arabes.
  • Institutiones ad Fundumenta Linguae Hebraea (1737)
  • Origines Hebraeae (2 volumes, respectivement 1724 et 1738)
  • De defectibus linguae Hebraeae (1731)
  • Job (1737). Dans ce livre ainsi dans le suivant, Schultens recours très largement Ă  l'arabe pour Ă©lucider les expressions hĂ©breu obscures du livre de Job et des Proverbes.
  • Proverbia Salomonis (1748)
  • Vetus et regia via hebraĂŻzandi (1738)
  • Monumenta vetustiora Arabiae (1740)
  • Institutiones Aramææ, inachevĂ© (1745-49).

Notes et références

  1. Stephen G. Burnett, Later Christian Hebraists in Magne Sæbø (éditeur), Hebrew Bible/Old Testament: the history of its interpretation Volume II, Vendenhoeck & Ruprecht, 2008.

Liens externes

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