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Albert Perrot

Albert Perrot (né le à Salmaise et mort le à Clichy[1]) était un syndicaliste des PTT. Il dirigea la fédération nationale des travailleurs des PTT-CGT, lors de la réunification syndicale, en 1935. Membre du cabinet de René Belin, sous le Régime de Vichy, il fut exclu de toute organisation syndicale, en 1944.

Albert Perrot
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  69 ans)
Clichy
Nationalité
Activité
Syndicaliste

Repères biographiques

  • chef monteur des installations tĂ©lĂ©phoniques aux PTT, il appartient au Syndicat des Ouvriers des PTT, une des trois organisations qui se rassemblent en 1919, pour constituer la FĂ©dĂ©ration nationale des travailleurs des PTT, couramment appelĂ©e "FĂ©dĂ©ration postale". Celle-ci adhère Ă  la CGT. En 1920, il est trĂ©sorier de son Syndicat.
  • En , il succède Ă  Émile Courrière au secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de la fĂ©dĂ©ration postale CGT.
  • lors de la rĂ©unification syndicale, qui s'effectue en dĂ©cembre 1935, Albert Perrot, au 8e congrès de la fĂ©dĂ©ration postale, il est Ă©lu secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d'une fĂ©dĂ©ration syndicale forte de plus de 58 000 adhĂ©rents, pour une population d'environ 150 000 agents travaillant aux PTT. En , la "FĂ©dĂ©ration postale", comme toutes les organisations syndicales de fonctionnaires, soutient activement le mouvement de grève, sans y participer. Elle affirme ainsi son soutien au gouvernement de Front populaire.
  • De 1936 Ă  1938, il fait partie d'un organisme gouvernemental consultatif, le Conseil national Ă©conomique. Il est Ă©galement membre supplĂ©ant du Conseil supĂ©rieur des PTT. Dans le mĂŞme temps, il collabore au journal Syndicats, crĂ©Ă© par RenĂ© Belin, opposĂ© aux communistes, et de plus en plus distant de LĂ©on Jouhaux.
  • En , au 9e congrès de la FĂ©dĂ©ration nationale des travailleurs des PTT il est rĂ©Ă©lu Ă  la direction de cette organisation syndicale, qui annonce plus de 100 000 adhĂ©rents.
  • il cède la direction de la fĂ©dĂ©ration postale, en , Ă  un de ses camarades de mĂŞme tendance, AimĂ© Cougnenc.
  • Proche de RenĂ© Belin, lui aussi ancien syndicaliste aux PTT, devenu Ministre de la Production industrielle et du Travail du gouvernement PĂ©tain, il est appelĂ© par lui pour devenir son Chef de cabinet, durant l'Ă©tĂ© 1940. Il participe activement Ă  la mise en place de la Charte du Travail. Il collabore au journal L'Atelier, qui regroupe la plupart des syndicalistes ralliĂ©s au rĂ©gime de Vichy
  • En 1944, il est "Ă©purĂ©" de son Administration d'origine, les PTT, et exclu de tout syndicalisme.

Notes et références

Sources

  • Jean-Pierre Le Crom, Syndicats, nous voilĂ  ! Vichy et le corporatisme, Ă©ditions de l'Atelier, 1995.

Liens externes

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