Albert Lardelli
Albert Lardelli, né le à Coire (originaire de Poschiavo) et mort le dans la même ville, est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocratique.
Albert Lardelli | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
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LĂ©gislature | 30e Ă 35e |
Groupe politique | démocratique (DEM) |
Conseiller d'État grison Département des finances et des affaires militaires | |
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Élection | 6 décembre 1931 |
Prédécesseur | Georg Hartmann |
Successeur | Andreas Gadient |
Député au Grand Conseil du canton des Grisons | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Coire |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Coire |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti démocratique |
Entourage | Elisabeth Lardelli (belle-fille) |
Profession | Avocat |
Il est membre du Gouvernement du canton des Grisons de 1932 à 1938 et député au Conseil des États de 1935 à 1956.
Biographie
Albert Lardelli naît le à Coire. Il est originaire de Poschiavo, dans la région de Bernina, au sud-est des Grisons. Son père, Thomas, est médecin[1].
Il suit le gymnase à Coire[1], puis fait des études de droit dans les universités de Zurich, de Berlin et de Genève, couronnées par un doctorat de l'Université de Zurich en 1913[2].
Après un stage bancaire à Milan, il occupe un poste de conseiller juridique à la Banque cantonale des Grisons de 1917 à 1927. Il ouvre ensuite sa propre étude d'avocat à Coire. Il est président de la Banque cantonale de 1940 à 1959[1]. Il est également membre du conseil d'administration des Chemins de fer rhétiques à partir de 1932 et en occupe par la suite la vice-présidence[3].
Il est marié à Magda Breuer[1], avec qui il a un fils qui porte le même prénom que lui[4].
Il meurt le à Coire[1], dans sa 71e année[2], après plusieurs semaines de maladie[3].
Parcours politique
D'abord membre des Jeunes radicaux, il cofonde par la suite le Parti démocratique[1].
Il siège au Conseil municipal (législatif) de la ville de Coire de 1929 à 1931 et de 1950 à 1955 et au Grand Conseil du canton des Grisons de 1929 à 1932 et de 1939 à 1949[1].
Il est élu le au Gouvernement du canton des Grisons, où il succède à Georg Hartmann[5]. Il y dirige de 1932 à 1938[1] le Département des finances[2]. Il quitte le gouvernement à la fin de 1938, où il est remplacé par le conseiller national Andreas Gadient, la Constitution grisonne ne permettant de se porter qu'une seule fois candidat à sa réélection au gouvernement[6].
Il siège au Conseil des États de juin 1935 à juin 1956[7]. Il est le premier représentant de son parti à la Chambre haute du Parlement[1].
Comptant parmi les personnalités politiques les plus influentes des Grisons, il passait pour un expert en droit des eaux et en finances[1].
Notes et références
- Jürg Simonett (trad. André Naon), « Albert Lardelli » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Mort de l'ancien conseiller aux États Lardelli », Journal de Genève,‎ , p. 2 (lire en ligne)
- (de) « Alt-Ständerat Dr. Albert Lardelli », Engadiner Post,‎ , p. 2 (lire en ligne)
- Ursus Brunold (trad. Véronique Wezranowska-Jacot), « Elisabeth Lardelli » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Dernières nouvelles », Journal de Genève,‎ , p. 6 (lire en ligne)
- (de) « Aus der Bündner Regierung », Der Bund,‎ , p. 4 (lire en ligne)
- « Biographie de Albert Lardelli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :