Albert Kimmerling
Albert Louis Kimmerling ( à Saint-Rambert-l'Île-Barbe- à Mourmelon), est un pionnier de l’aviation en France et Afrique du Sud. Fondateur de l'aéroport de Lyon-Bron, dirigeant de Sommer, il obtint son brevet de pilote le .
Naissance |
Saint-Rambert-l'ĂŽle-Barbe |
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Décès |
(Ă 29 ans) Mourmelon |
Nationalité | France |
Pays de résidence | France |
Profession |
Ingénieur |
Activité principale |
Aviateur |
Autres activités |
Jeunesse sportive
Albert Kimmerling est né le à Saint-Rambert-l'Île-Barbe, près de Lyon dans une famille de banquiers genevois bénéficiant de la double nationalité, il est ainsi le premier pilote suisse. Après des études au lycée Ampère à Lyon, il se lance dans les études mécaniques. Passionné de courses automobiles et de hockey sur glace, il participe à des compétitions européennes au sein du Sporting Club de Lyon. Il est ainsi artisan de la victoire du premier championnat de France en 1907[1].
En 1909, il commence une carrière d’ingénieur mécanicien chez Cottin & Desgouttes et rejoint rapidement en octobre Gabriel Voisin. En deux mois, il apprend à piloter avec Henri Farman et Léon Delagrange, est nommé pilote à Mourmelon.
Pionnier de l’aviation
Le , il rejoint Le Cap avec un biplan Voisin afin de réaliser des essais durant l’année 1910. Il inaugurera ainsi l’aéronautique en Afrique du Sud, réalisant le premier décollage[2], de nombreux premiers vols, les premiers vols payants[3], un des premiers essais d’hélice semi métallique.
De retour en France, il est engagé le chez Sommer comme pilote. Roger Sommer à cette époque travaille en lien avec l’armée[4].
Il participe au meeting d’ouverture du « champ d’aviation de Bron du 7 au et s’investit dans la création de l’aéroport[5]. On lui confie la fondation et direction de l’École nationale d’aviation de Bron[6].
D’une grande renommée d’audace, il participe aux courses et meeting du monde aéronautique, contribue à la formation d’élèves pilotes et à l’essor de l’aéroport Bron-Lyon.
Il est associé aux développements de l’aviation militaire, par le biais de la formation d’élèves-pilotes sur Sommer à Bron[7] et prendra part aux grandes manœuvres des Ardennes.
Il s’écrase dans l’essai de transformation du monoplan Type E en biplace le à Mourmelon[8].
Son décès détermine Roger Sommer à renoncer à l’aviation.
Inhumé au cimetière de Bursinel, sa tombe est ornée d’une sculpture d’Henri Valette.
Hommages publics
Les villes de Lyon, Villeurbanne et Bron lui ont dédié une rue et une place[9].
La ville de Ruy-Montceau, afin de rappeler l'un de ses exploits, lui a dédié une stèle et son école primaire[10].
Le village de Sainte Cécile-les-Vignes (Vaucluse) lui a aussi dédié le nom d'une avenue sur laquelle il avait fait un atterrissage forcé lors d'un de ses essais (30 et ). Une plaque commémorative est apposée à l'entrée de cette avenue.
Il est nommé en 2015 au temple de la renommée du hockey français.
Notes et références
- « Histoire du hockey sur glace », sur passionhockey.com (consulté le ).
- photo du premier décollage en Afrique du Sud le 28 décembre 1909
- (en) « Sapfa.org.za », sur sapfa.org.za (consulté le ).
- « FRANCOIS SOMMER », sur francoissommer.free.fr (consulté le ).
- « L'aéroport de Lyon-Bron », sur histoire-bron.org (consulté le ).
- http://perso.numericable.fr/ylaurenc/discoursbaillet.pdf
- SLHADA, L’aviation militaire à Lyon-Bron 1912-1972, éd. Lyonnaises d’Art et d’Histoire (ISBN 2-84147-146-2)
- photo du monoplan Type E en mai 1912.
- Place Kimmerling
- Albert Louis Kimmerling (1882-1912)