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Akaoudj

Akaoudj est un village de la grande Kabylie situé à 10 km au nord-est de la wilaya de Tizi Ouzou, commune de Aït Aïssa Mimoun, en Algérie.

Akaoudj
Akaoudj
Noms
Nom amazigh Aqawej ⴰⵇⴰⵡⴻⵊ
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
RĂ©gion Kabylie
Wilaya Tizi Ouzou
DaĂŻra Ouaguenoun[1]
Commune AĂŻt AĂŻssa Mimoun
Statut Village
Code postal 15098[2]
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 36° 44′ 58″ nord, 4° 05′ 42″ est
Altitude 438 m
Localisation
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Akaoudj
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Akaoudj
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Akaoudj

    Le toponyme d'Akaoudj est synonyme de piton, Tiqiwect en kabyle. Le village s’étire le long de la RN 72 qui méne vers Tigzirt et qui longe l’oued Sebaou (entre les ponts de Bougie et Voudkou)[3].

    Localisation

    Le village d'Akaoudj est situé au nord-est de la wilaya de Tizi Ouzou.

    Villages limitrophes de Akaoudj
    Sidi Namane Makouda Ifouzar
    Redjaouna Akaoudj Bou-Souar
    Timizar Loghbar Dhalouth

    Situation géographique

    Situé à proximité de la ville de Tizi-Ouzou (à 10 km au nord-est), Akaoudj dispose d’une situation géographique privilégiée entre le Djurdjura et la Méditerranée. Culminant à 438 m d’altitude, il offre une riche palette de paysages et de couleurs. Du sommet, le panorama est immense sur le Haut-Sébaou face au mausolée de Sidi Balloua (Redjaouna), la vallée d’Amraoua, les cimes du Djurdjura, et le « comptoir de la Méditerranée » Makouda et Mizrana[3].

    Histoire

    On raconte, au village, et de génération en génération, que le fondateur d’Akaoudj serait un certain Uqataen originaire de Makouda et plus précisément du village Istiten. D’après un membre de l’association culturelle qui porte le nom du fondateur, la maison " tazqa" Uqataen existe toujours à Istiten.

    Certains disent qu'Uqataen avait quitté son village natal, probablement, parce qu’il avait de sérieux problèmes avec ses concitoyens, pour d'autres son départ d'Istiten est lié à son hostilité à la présence turque. Face aux menaces, il n’avait alors d’autre solution que de se retirer de cette localité. Ainsi, en traversant l'oued Stita, il a choisi le sommet de la montagne, l'actuel village Akaoudj, comme son vrai rempart. Cependant, on ignore toujours les vraies raisons de son « exil ».

    Pour remonter à cette époque, on ne trouve pas d’index filiatif puisque l’enregistrement des naissances à l’état civil n’a commencé qu’à partir de . Toutefois, un calcul mathématique simple, basé sur l’arbre généalogique d’une famille, permet d’estimer l’âge de cet ancêtre et par ricochet celui du village. De ce point de vue, le village a environ quatre siècles d’existence. Assurément, cette estimation ne peut être qu’approximative car les maladies qui se développaient presque périodiquement à cette époque, comme les épidémies du choléra et du typhus, faussent incontestablement les données généalogiques. A titre d'exemple, entre et , les épidémies du typhus ont augmenté de façon considérable le taux de mortalité en Kabylie, particulièrement à Akaoudj où l'on trouve un cimetière dénommé Timqvart n tifis.

    C’est donc vers la fin du XVIe siècle qu’Uqataen va marquer son territoire et donner par suite naissance à 5 enfants : Hamou, Slimane, « Wada », Amrouche et Moussa. Les deux premiers sont issus de sa première union avec une fille de son village natal. Les trois derniers fils naissent du second mariage avec une autre fille originaire de Larba Nat Iraten. Ces cinq frères, toujours du point de vue des anciens, ont donné, à leur tour, les cinq grandes familles (Idarmen) qui portent respectivement leurs noms : Ath Wada, Ath Moussa, Ath Amrouche, Ath Hamou et Ath Slimane. Cette thèse paraît beaucoup plus plausible sion tient compte de la répartition des terres entre ces cinq grandes familles[4].

    Notes et références

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