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Akalabeth: World of Doom

Akalabeth: World of Doom est un jeu de rĂ´le vidĂ©o crĂ©Ă© par Richard Garriott en 1979 sur Apple II. D’abord publiĂ© par Richard Garriott lui-mĂŞme, le jeu est ensuite publiĂ© par la California Pacific Computer Company. Le jeu s’est vendu Ă  environ 30 000 exemplaires, rapportant environ 150 000 dollars Ă  Richard Garriot qui est alors encore Ă  l’universitĂ©[1] - [2]. Akalabeth: World of Doom est considĂ©rĂ© comme un des premiers exemples de jeu vidĂ©o de rĂ´le sur ordinateur et inclut la plupart des fonctionnalitĂ©s prĂ©sentes dans les jeux plus rĂ©cent du mĂŞme genre, dont la possibilitĂ© de choisir un personnage, les caractĂ©ristiques de celui-ci, une boutique permettant d’acheter des armes et des armures, un système de niveau basĂ© sur l’accumulation de points d’expĂ©riences et des monstres dont la puissance croit au fur et Ă  mesure de la progression du joueur dans le jeu[2]. Son succès a provoquĂ© l'Ă©mergence de la très populaire sĂ©rie Ultima, ce qui lui vaut d'ĂŞtre dĂ©signĂ© sous le terme Ultima 0, et du studio Origin Systems fondĂ© par Richard Garriott en 1983[1].

Akalabeth
World of Doom

DĂ©veloppeur
Éditeur
California Pacific Computer Company
RĂ©alisateur

Date de sortie
1979 (Apple II)
1998 (DOS)

Langue

Initialement publié sur Apple II, le jeu a bénéficié d'une version DOS publiée au sein de la compilation Ultima Collection en 1998[1].

Origine

Akalabeth fut créé à l’été 1980 par Richard Garriott, alors adolescent, en langage BASIC pour l’Apple II tandis qu’il travaillait dans un magasin Computerland d’Austin, au Texas (certaines sources — Garriott inclus — affirment que le jeu fut créé en 1979, mais les premières éditions mentionnent cependant 1980 comme date de publication). Garriott distribua brièvement le jeu lui-même dans des sacs plastiques, avant que California Pacific Computer Company n’en acquière les droits et le publie.

En créant Akalabeth, Garriott s’est principalement inspiré du jeu de rôle Donjons et Dragons et des œuvres de J. R. R. Tolkien. Le jeu essaye de reproduire une partie de jeu de rôle sur un ordinateur, où le joueur se voit confier par un certain Lord British des quêtes en vue de tuer une suite de dix monstres de plus en plus difficiles à vaincre.

Le nom dérive du terme « Akallabêth » créé par Tolkien dans son Silmarillion (bien que Garriott l’ait à l’origine appelé « D&D28b », le 28e jeu inspiré par Donjons et Dragon qu’il ait programmé).

Présentation

La majorité du jeu se déroule dans un souterrain tracé en perspective subjective en fil-de-fer, tandis qu’une carte du monde très dépouillée et un peu de texte complètent le reste de l’aventure.

Au vu des jeux actuels, Akalabeth semble un jeu simpliste et ses graphismes sont totalement dépassés, mais il reçut une certaine attention de la part des joueurs quand il fut publié. Les graphismes étaient plus qu’acceptables pour l’époque et Garriott vendit plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires d’Akalabeth, chaque copie lui rapportant 5$ alors qu’il étudiait toujours au lycée.

Comme Akalabeth était écrit en BASIC interprété, il était très simple pour un joueur d’en modifier le code pour satisfaire ses envies, changer les statistiques de son personnage, ses objets, etc.

Lien avec Ultima

Bien que cela ne soit pas déclaré explicitement, Akalabeth est considéré comme le tout premier jeu de la série Ultima. Le jeu fut ainsi inclus dans la compilation Ultima Collection pour PC publiée en 1998 où il fut officiellement surnommé Ultima 0. Cette version possède des graphismes CGA 4 couleurs et une musique MIDI et fut le premier port officiel du jeu sur un autre système que l’Apple II (une version non officielle faite par un fan circule cependant sur Internet depuis 1995).

Notes et références

  1. (en) Matt Fox, The Video Games Guide: 1,000+ Arcade, Console and Computer Games, McFarland, , 416 p. (ISBN 9780786472574), « Akalabeth », p. 6.
  2. (en) Matt Barton, Dungeons and Desktops: The History of Computer Role-Playing Games, CRC Press, , 451 p. (ISBN 9781439865248), « Chapter 1: An Introduction to Computer Role-Playing », p. 1.
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