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Accord de Caserte

L'accord de Caserte, en grec moderne : Συμφωνία της Καζέρτας / Simfonía tis Kazértas, est signé le , entre le gouvernement grec en exil, conduit par Geórgios Papandréou, le commandement britannique au Moyen-Orient, le front de libération nationale (EAM)/l'Armée populaire de libération nationale grecque (ELAS) et la ligue nationale démocratique grecque (EDES), à Caserte en Italie[1]. L'accord prévoit que toutes les forces de résistance qui opèrent jusqu'alors en Grèce soient placées sous la direction du gouvernement grec et sous le contrôle du général Ronald Scobie.

Accord de Caserte
Συμφωνία της Καζέρτας
Langue grec
Signé
Parties
Parties Gouvernement grec en exil - Commandement britannique au Moyen-Orient EAM/ELAS - EDES

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L'accord de Caserte est obtenu malgré les vives inquiétudes du Parti communiste de Grèce (KKE) et des milieux d'extrême droite. L'inquiétude des courants de l'ELAS, pendant l'accord de Caserte, est intense. Dès qu'Áris Velouchiótis, le chef de l'ELAS, en est informé, il convoque une réunion de commandants de l'ELAS, à Lamía où il propose la prise du pouvoir par la violence. Cependant, la majorité des rebelles sont réticents à prendre ce risque, car ils se retrouveraient contre les Alliés, et la tentative de créer un autre régime peu clair serait plutôt inappropriée.

On ne sait pas exactement ce qui est discuté dans l'accord de Caserte. Cependant, la direction de l'EAM décide de changer de politique et, sous la pression soviétique, elle devient plus conciliante. En totale contradiction avec les conditions précédentes, que l'EAM avait exigées, sous le contrôle du nouveau gouvernement grec, il participe au gouvernement d'unité nationale en abandonnant ses précédentes demandes pour des ministères spécifiques. Le gouvernement est formé le avec la participation de six membres de l'EAM. Dans les semaines qui suivent, avec le retrait progressif des forces d'occupation allemandes de Grèce, une inquiétude généralisée se fait jour, tant au sein du gouvernement Papandreou que du côté britannique, quant au rôle dominant de l'ELAS dans les zones libérées[2].

Malgré les tentatives pour éviter la guerre civile, la bataille d'Athènes éclate en , trouvant l'ELAS face aux troupes grecques du gouvernement, de la police, des anciens bataillons de sécurité et l'aide des militaires Britanniques, toujours plus nombreux dans le pays.

Références

  1. (en) « Mr Eden defends action in Greece », The Glasgow Herald, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) « Towards consensus (The Caserta Agreement) », sur le site ime.gr (consulté le ).

Articles connexes

Source de la traduction

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