Acériculture
L'acériculture est la culture des érables et, par extension, la transformation de ses produits (sirop d'érable et dérivés).
Récolte de l'eau d'érable
Les acériculteurs collectent l'eau d'érable (liquide qui contient environ 2 % à 3 % de sucre) essentiellement à la fin de l'hiver ou au début du printemps, la date d'entaillage ayant, selon les années, des répercussions sur la production arécicole[1]. Après l'entaillage et l'insertion d'un chalumeau, la sève est traditionnellement collectée dans un seau de bois (appelé chaudière) avant d'être amenée à la cabane à sucre. L'industrialisation de la récolte s'accompagne de l'équipement des érablières en un vacuum (pompe à vide aspirant l'eau), réseau de tubulures qui conduisent l'eau par gravité directement à la cabane à sucre, et de l'osmose inverse qui concentre l'eau d'érable (jusqu'à 8 % de sucre)[2]. La concentration est achevée dans un évaporateur qui donne le sirop d'érable (solution contenant 66 % de sucre). Si le chauffage se poursuit, le sucre se concentre davantage et on peut obtenir de la tire (83 à 86 %), puis du beurre d'érable (86 à 87 %) et enfin du sucre (88 % et plus)[3].
Galerie
- « Les sucres » par Edmond-Joseph Massicotte (1875-1929), gravure de 1903 tirée de L'Album universel, périodique canadien-français.
- Chaudière d'eau d'érable
- Seaux pour la récolte traditionnelle de l'eau d'érable.
- Récolte aux États-Unis, où la méthode est très semblable à celle du Québec.
- Évaporateur moderne, à osmose inverse puis bouillage.
Notes et références
- Stéphane Guay, « La date d'entaillage, un dossier chaud en acériculture », sur erable-chalumeaux.ca, .
- « L'érable à sucre. Fabrication », sur saveurscanada.com (consulté le ).
- « Le sirop d'érable », sur radio-canada.ca (consulté le ).