Abderrahmane Adjerid
Abderrahmane Adjerid, né le à Ouled Moussa (Algérie française) et mort en , est un avocat, écrivain et homme politique algérien.
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Parti social-démocrate ( - |
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La hogra ou l'humiliation du peuple algérien (d) |
Biographie
Abderrahmane Adjerid est né à Ouled Moussa d'où sa famille est originaire. Il commence ses études secondaires à El Harrach, mais il les abandonne en 1956 conformément aux appels à la grève du FLN du . Il reprend plus tard ses études pour devenir avocat. En 1989, l'Algérie s'ouvre au multipartisme et Abderrahmane Adjerid fonde le de la même année le Parti social-démocrate (PSD) qu'il préside jusqu'en . Il n'a pas été exclu, vu la crise qui a secoué le parti (PSD), mais il décide de créer un nouveau parti politique, le Front du salut national (FSN), dont il devient le président[1].
En 1992, il publie La hogra ou l'humiliation du peuple algérien dans lequel il critique l'arrêt du processus électoral de janvier 1992[2].
Abderrahmane Adjerid éditait deux journaux, Le Progrès (en français) et Ettaqadoum (en arabe)[3].
Notes et références
- Achour Cheurfi, La classe politique algérienne : de 1900 à nos jours : dictionnaire biographique, Alger, Casbah éditions, , 511 p. (ISBN 9961642929 et 9789961642924, OCLC 52258055, lire en ligne), p. 26.
- Abderrahmane Adjerid, La hogra, ou, L'humiliation du peuple algérien, Editions Babylone, (ISBN 2950704808 et 9782950704801, OCLC 32017120, lire en ligne).
- Badr’Eddine Mili, « L'opposition politique en Algérie », Le soir d'Algérie,‎ (lire en ligne).