Abbaye de Quartazzola
L'abbaye de Quartazzola, dite également San Salvatore di Trebbia, est une abbaye bénédictine puis cistercienne située dans la commune de Gossolengo, à quelques kilomètres à l'ouest de Plaisance.
Abbaye de Quartazzola | |||
Article Ă illustrer | |||
Diocèse | Plaisance | ||
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Patronage | Sainte Marie | ||
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | DLXXIV (574)[1] | ||
Fondation | 1143 | ||
Cistercien depuis | 1217 | ||
Dissolution | 1810 | ||
Abbaye-mère | Chiaravalle della Colomba | ||
Lignée de | Clairvaux | ||
Abbayes-filles | Aucune | ||
Congrégation | Bénédictins (1143-1217) Cisterciens (1217-1810) |
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PĂ©riode ou style | |||
Coordonnées | 45° 01′ 29″ nord, 9° 37′ 22″ est[2] | ||
Pays | Italie | ||
Région | Émilie-Romagne | ||
Province | Plaisance | ||
Commune | Gossolengo | ||
Géolocalisation sur la carte : Émilie-Romagne
GĂ©olocalisation sur la carte : Italie
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Fondée en 1142 par des moines bénédictins, l'abbaye devient cistercienne en 1217. Fermée en 1810 par les troupes napoléoniennes, l'abbaye tombe en ruine. Au début du XXIe siècle, un projet immobilier vise à la transformer en résidence hôtelière et de loisirs.
Localisation et toponymie
L'abbaye est située au sud-ouest de la ville de Piacenza, sur la rive droite de la rivière Trebbia[3].
Histoire
Fondation et rattachement cistercien
L'abbaye de Quartazzola se nomme initialement San Salvatore di Trebbia quand elle est fondée en 1142 par des moines bénédictins, sur un terrain donné aux moines de Pulsano (it) par l'évêque de Plaisance Arduino[4] - [5].
L'abbaye devient cistercienne en 1217 en s'affiliant Ă Chiaravalle della Colomba ; les nouveaux occupants placent l'abbaye sous le vocable de sainte Marie[6].
XVIIe siècle
L'abbaye est très largement reconstruite au XVIIe siècle, en style baroque[7].
Fermeture et devenir de l'abbaye
L'abbaye est fermée en 1810 et les bâtiments conventuels deviennent le siège d'une exploitation agricole[8].
Projet de résidence de tourisme
Le , le conseil municipal de Gossolengo donne son accord à la transformation de l'ancienne abbaye, qui est une propriété privée, en un complexe touristique comprenant un centre de bien-être, un restaurant, un centre de conférences, mais aussi un musée agricole et une série d'appartements privés. Une partie des dépendances du monastère, précédemment répertorié comme terres agricoles, perd cette qualification afin d'autoriser des constructions supplémentaires[9] - [3].
Architecture
Notes et références
- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 221.
- (it) Luigi Zanoni, « Quartazzola », sur http://www.cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
- (it) « Abbazia di Quartazzola », 23Bassi (consulté le ).
- (it) « Quartazzola », Parco Fluviale del Trebbia (consulté le ).
- (it) « Nuova rete idrica di Quartazzola : “La giunta autorizza ancora prima di approvare la variante” », Il Piacenza,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (it) Emanuela e Gian Luigi, « Quartazzola, abbazia di S. Maria », Castelli della bassa Val Trebbia (consulté le ).
- (it) « Abbazia di Quartazzola », Catalogo generale dei Beni Culturali (consulté le ).
- (it) Tommaso Foti (it), « Chiarezza sul futuro dell'Abbazia di Quartazzola », (consulté le ).
- (it) « Quartazzola, l’abbazia diventerà una spa con sauna e centro massaggi », Libertà ,‎ (ISSN 1593-7887, lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- [Pancotti 1927] (it) U. Pancotti, « L’abbazia di Quartazzola », Archivio Storico della Deputazione di Storia Patria per le antiche Province Parmensi, no 27,‎ , p. 189-202
- [Calderoni Masetti 1983] (it) Anna Rosa Calderoni Masetti, « Un insediamento mendicante prefrancescano : l’abbazia pulsanese della Quartazzola », Storia della Città , nos 26-27,‎ , p. 145-148