Abbaye Saint-Symphorien d'Autun
L'abbaye Saint-Symphorien d'Autun était une abbaye de moines bénédictins située hors des murs d'Autun en Bourgogne dans la partie de l'ancienne commune de Saint-Pantaléon.
Abbaye Saint-Symphorien d'Autun | ||||
Ordre | bénédictin | |||
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Fondation | Ve siècle reconstruite au XVIIe siècle |
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Protection | Inscrit MH (1993) Classé MH (1994) |
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Localisation | ||||
Pays | France | |||
Région historique | Bourgogne-Franche-Comté | |||
Département | Saône-et-Loire | |||
Commune | Autun | |||
Coordonnées | 46° 58′ 05″ nord, 4° 18′ 54″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Autun
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
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Historique
Elle doit son nom à Symphorien d'Autun, martyr du IIe siècle. Elle a été érigée par Euphrône d'Autun au Ve siècle (attestée en 452) à l'emplacement même de l'exécution du jeune saint. Elle détenait un important domaine rural composé d'une large surface de vignes assurant une bonne partie de ses revenus. Elle est rattachée à l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun en 910, qui deviendra par la suite un prieuré.
L'abbaye, reconstruite au XVIIe siècle, actuellement propriété privée, est inscrite monument historique en 1993 pour ses bâtiments et classée en 1994 pour son mur de clôture[1].
Architecture
Cimetière
- Orbituaire, fondations d'anniversaires, nécrologe
(liste non exhaustive)
- 1501 - l'évêque d'Autun Monseigneur Jean VI Rolin, y fonde anniversaire[2]
Abbés, prieurs
(liste non exhaustive)
- Germain de Paris
- Virgile d'Arles (? -†.)[3]
- 14..? - 1462 - Jean Petitjean
- 1462 - Jean Rolin (cardinal)
- 1758 - Claude Esmoint, natif de Beaune, prêtre du diocèse prit le pour manualisation jusqu'à pollution parfaite[4]
Moines et personnalités célèbres
- Saint Eustase (°VIe siècle-†.) formé à l'abbaye[5] il devint diacre et archidiacre d'Autun puis archevêque de Bourges
- Saint Marius ou Maire, évêque de Lausanne au VIe siècle, originaire de la région d'Autun ou il fit ses études.
- François Janvier (?-1750), poète, professeur de philosophie, et chanoine de Saint-Symphorien d'Autun.
Terriers, propriétés
- Prieurés, églises
- Prieuré Saint-Symphorien de Champagne-en-Valromey (1055), dans le décannat de Ceysserieu[6]. À la fin du XVIIe siècle un de ses prieurs s'appelait Dom Pochet[7]
- Terres, seigneuries
- Terres à Fauste-sur-Champagne en pagus Genevensis accensées le par l'évêque d'Autun Helmuin, au nom de l'abbaye[8]
Notes et références
- Notice no PA00132879, base Mérimée, ministère français de la Culture
- "Fasti Ecclesiae Gallicanae", volume d'Autun
- Maxime Reymond, Les fondations de Saint Maire, évêque de Lausanne, dans Revue historique vaudoise, 1904, p. 350.
- Prieur commendataire de Saint-Symphorien d'Autun, ordre de Saint-Augustin, Bibliothèque de l'Arsenal. Ms 10 263, cité par Myriam Deniel-Ternant, dans Ecclésiastiques en débauche (1700-1790), Champ Vallon, 2017, p. 307;
- Les Petits Bollandistes , t. X, p. 248-254.
- Régeste genevois no 205, p. 57 & 461
- Paul Perceveaux, Pas à Pas dans les rues de Champagne, bulletin d'informations municipales.
- Maxime Reymond, Les fondations de Saint Maire évêque de Lausanne, dans Revue historique vaudoise, 1904, p. 354.
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques-Gabriel Bulliot, Essai historique sur l'abbaye de Saint-Martin d'Autun de l'ordre de Saint-Benoît,
- André Déléage, Les anciens terriers de l'abbaye Saint-Symphorie-lès-Autun (1382-1452), dans Annales de Bourgogne, 1933, t.V., pp. 162-169.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- Saint Symphorien dans la toponymie