Abbaye Saint-Antoine-et-Saint-Pierre de Lézat

La tradition affirme que l'abbaye a été fondée en 844 par un certain Aton, évêque ou vicomte de la région. Dans l'Histoire générale de Languedoc, tome 4, il est indiqué qu'il n'a pas été trouvé de documents authentiques concernant cette abbaye avant 940. Cependant, le cartulaire de l'abbaye contient un acte de Charles le Chauve datant de l'an 859. Dans certaines notices il est écrit que l'abbaye a été fondée vers 950 par Aton de Benoît, vicomte de Béziers.

L'abbaye a d'abord été soumise à l'abbaye de Cluny avant d'être soumise, à la fin du X^e siècle à l'abbaye de Cuxa. C'est sous cette direction que l'abbaye a prospéré et a acquis de nombreux domaines et prieurés comme le monastère de Saint-Béat, en 1003. L'abbaye est revenue sous le contrôle de l'abbaye de Cluny à la fin du XI^e siècle.

Les moines de l'abbaye de Lézat affirmaient être en possession du corps de saint Antoine parmi leurs reliques après l'avoir volé en Orient. Dom Martène qui a visité l'église a fait remarquer qu'il y avait aussi un corps de saint Antoine à l'abbaye Saint-Antoine et une église d'Arles où il aurait été déposé par des religieux de l'abbaye de Montmajour après l'avoir volé à l'abbaye de Saint-Antoine-l'Abbaye.

L'église a été reconstruite en entier, vers 1040, par Bernard, évêque de Couserans.

En 1768, il restait dix religieux de l'ancienne Observance. La Commission des réguliers ayant supprimé l'Ancienne Observance de l'ordre de Cluny, ceux-ci qui furent dispersés en 1776.

Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 8 novembre 1988[2].

De l'abbatiale médiévale détruite au XIX^e siècle, il ne reste que quelques pans de murs, le bâtiment conventuel construit au milieu du XVIII^e siècle est occupé par la mairie de Lézat-sur-Lèze. Il reste aussi le palais abbatial appelé le prieuré.

• 960 - 998 : Garin, il a été aussi abbé de Saint-Michel de Cuxa à partir de 965.

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• 1240 - 1255 : Peire de Dalbs.
• 1255 - ? : Géraud de Villeneuve.

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• 1316 - 1362 Ponce de Villemur, évêque de Couserans le 11 décembre 1362, mort en 1368 et enterré à la chapelle St-Benoît de l'abbaye[3].

• Amanieu d'Albret

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• .... - 1751 : Charles-Guillaume de Maupeou (1680-1751), conseiller d’état, agent général du clergé de France, chanoine honoraire de l’église de Paris, évêque de Lombez (1721-1751).